Le roman raconte, a posteriori, et de manière très réaliste, une Guerre Mondiale contre les zombies. C'est une guerre exceptionnelle puisqu'elle met en péril l'humanité en se servant des membres qui la composent comme d'une arme, une arme qui prend la forme d'une multitude, incontrôlable, implacable. Le roman prend la forme d'un rapport de l'ONU et revient sur la chronologie de cette guerre depuis les premiers symptômes, le patient zéro, les modalités de la contamination et la propagation mondiale qu'elle entraine, comment l'épidémie a pu finalement être contenu et les conséquences
et répliques de la menace durant la reconstruction qui suit la victoire.
Chaque chapitre est un entretien mené par le rédacteur du rapport, le point de vue d'un protagoniste différent sur cette tragédie, chacun est amené à parler de son implication dans le conflit, de ses souvenirs, de la manière dont il a vécu et réagit aux événements traumatisants de cette catastrophe. La polyphonie de cette forme narrative apportent une très grande richesse d'analyse, nous y trouvons aussi bien des civils que des militaires, des trafiquants en tout genre (de drogues ou d'organes), des médecins, des responsables politiques (et leur aveuglement), des industriels véreux, des stars, des otakus... De plus ces points de vue se répandent géographiquement dans le monde entier. Les traumatismes et leurs conséquences sur la santé mentale y sont relatés de manière brute, on peut ressentir avec eux la perte de proches, le déracinement, la dépression, la schizophrénie, ce qui donne une crédibilité au roman et apporte beaucoup d'empathie et une émotion authentique à la lecture des différents entretiens.
D'une manière plus froide ont découvre la mise en place des différents fronts où se joue la guerre, les bouleversements sur la vie civile, les mouvements de population qui remodèlent dans la violence l’organisation politique et économique du monde dans lequel nous vivons. Face à l'ampleur de la menace, la prise de conscience du problème se fait, de manière atavique, avec beaucoup de lenteur. La gestion de la crise est, au début, chaotique, puis les décisions deviennent parfois inhumaines et inéluctables, pour la préservation de l'humanité on en sacrifie une grande partie de ses membres.
Ce roman est d'une très grande originalité, on sent que l'auteur a une profonde connaissance du genre, il y rend hommage avec brio. Comme souvent, les zombies sont encore là, la menace n'est pas totalement éradiquée, sur et sous terre, sous les mers ou dérivants sur elles, ce qui rend indispensable la lecture complémentaire du Guide de survie en territoire zombie, qui renforce après coup le réalisme de la narration du roman.
WWZ
Le roman raconte, a posteriori, et de manière très réaliste, une Guerre Mondiale contre les zombies. C'est une guerre exceptionnelle puisqu'elle met en péril l'humanité en se servant des membres qui la composent comme d'une arme, une arme qui prend la forme d'une multitude, incontrôlable, implacable. Le roman prend la forme d'un rapport de l'ONU et revient sur la chronologie de cette guerre depuis les premiers symptômes, le patient zéro, les modalités de la contamination et la propagation mondiale qu'elle entraine, comment l'épidémie a pu finalement être contenu et les conséquences et répliques de la menace durant la reconstruction qui suit la victoire.
Chaque chapitre est un entretien mené par le rédacteur du rapport, le point de vue d'un protagoniste différent sur cette tragédie, chacun est amené à parler de son implication dans le conflit, de ses souvenirs, de la manière dont il a vécu et réagit aux événements traumatisants de cette catastrophe. La polyphonie de cette forme narrative apportent une très grande richesse d'analyse, nous y trouvons aussi bien des civils que des militaires, des trafiquants en tout genre (de drogues ou d'organes), des médecins, des responsables politiques (et leur aveuglement), des industriels véreux, des stars, des otakus... De plus ces points de vue se répandent géographiquement dans le monde entier. Les traumatismes et leurs conséquences sur la santé mentale y sont relatés de manière brute, on peut ressentir avec eux la perte de proches, le déracinement, la dépression, la schizophrénie, ce qui donne une crédibilité au roman et apporte beaucoup d'empathie et une émotion authentique à la lecture des différents entretiens.
D'une manière plus froide ont découvre la mise en place des différents fronts où se joue la guerre, les bouleversements sur la vie civile, les mouvements de population qui remodèlent dans la violence l’organisation politique et économique du monde dans lequel nous vivons. Face à l'ampleur de la menace, la prise de conscience du problème se fait, de manière atavique, avec beaucoup de lenteur. La gestion de la crise est, au début, chaotique, puis les décisions deviennent parfois inhumaines et inéluctables, pour la préservation de l'humanité on en sacrifie une grande partie de ses membres.
Ce roman est d'une très grande originalité, on sent que l'auteur a une profonde connaissance du genre, il y rend hommage avec brio. Comme souvent, les zombies sont encore là, la menace n'est pas totalement éradiquée, sur et sous terre, sous les mers ou dérivants sur elles, ce qui rend indispensable la lecture complémentaire du Guide de survie en territoire zombie, qui renforce après coup le réalisme de la narration du roman.