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Des textes de Nicolas Bouvier (1929-1998) rédigés en des pays sur lesquels il n'a rien publié de son vivant : telles sont ces pépites, sur près d'un demi-siècle. En 1948, le jeune homme de dix-huit ans écrit son premier récit de voyage entre Genève et Copenhague, rempli d'illusions qu'il veut "rendre réelles" ; en 1992, l'écrivain reconnu sillonne les routes néo-zélandaises, à la fois fourbu et émerveillé.
On découvrira aussi avec lui la France et l'Afrique du Nord en 1957-1958, l'Indonésie en 1970, la Chine en 1986 et le Canada en 1991. Autant de voyages initiatiques aux divers âges de la vie. Dans ces pages transparaît tout le talent de Bouvier, portraitiste et observateur hors pair, mais aussi reporter, historien, ethnographe, conférencier, photographe, poète.
souvenirs digestes mais consistants de divers voyages de bouvier dés sa première jeunesse
Dés la fin de l'adolescence Nicolas Bouvier voyage souvent en compagnie. Après la seconde guerre mondiale il traverse la France et l'Allemagne dévastées jusqu'en Hollande et au Danemark. Dans une phrase avec quelques mots il croque une époque. Je ressens la sauvagerie des outrages et néanmoins un parfum d'espoir. Puis c'est l'Algérie française juste avant les événements. En parlant à un pieds-noir d'origine espagnole il prend le pouls de la région. D'Indonésie il ramène dans son récit des poèmes. En Chine toujours marchant il traverse des paysages millénaires. Puis Canada et enfin Nouvelle-Zélande. Sa plume est précise et sensuelle sans dégoulinade. Il nous fait rencontrer ses rencontres toutes neuves. Nous voyageons sur la belle Terre si diverse. Grands mercis pour le voyage en chambre.