Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" A l'aube d'une journée d'été, en l'An de Grâce 1872, j'assassinai mon père, acte qui, à cette époque, produisit sur moi une profonde impression"....
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" A l'aube d'une journée d'été, en l'An de Grâce 1872, j'assassinai mon père, acte qui, à cette époque, produisit sur moi une profonde impression". Ambrose Bierce, l'un des maîtres de la littérature américaine à l'égal de Poe ou de Hawthorne, contemporain de Mark Twain, aventurier comme Jack London, témoin inégalé de la guerre de Sécession, se montre un adversaire résolu de la morale. Les dix-sept nouvelles qui composent ce livre appartiennent au domaine du fantastique, du surnaturel. Certaines, d'un modernisme étonnant, sont très proches de l'humour noir des surréalistes : le grotesque se mêle au macabre, la mort est devenue une plaisanterie.