Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Hector Berlioz a quitté sa ville natale à dix-sept ans pour ne pratiquement plus jamais y revenir ! Cela explique-t-il que certains des critiques de...
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Hector Berlioz a quitté sa ville natale à dix-sept ans pour ne pratiquement plus jamais y revenir ! Cela explique-t-il que certains des critiques de son temps le perçurent davantage comme un homme de lettres, voire comme un autodidacte inspiré, plutôt que comme un compositeur policé ? Le modèle social d'une communauté peu musicienne, mais catholique, n'avait-il pas laissé une empreinte, situant en effet la musique dans une sphère de ferveur et de naïveté ? L'absence d'institutions musicales savantes n'avait-elle pas, de fait, même si confusément, suscité un instinct sûr, défiant des règles de l'école et sensible à l'inspiration populaire ? Par ailleurs, l'étrange alliage que pouvait représenter une éducation humaniste mâtinée, jusque dans la vie des notables, de rusticité, ne favorisa-t-il pas les élans d'imagination que la révélation parisienne du monde de l'opéra puis de l'univers symphonique allemand n'eurent qu'à exalter ? C'est peut-être ainsi qu'entre instinct, sentiment et grand art, le Dauphiné a pour partie engendré le fantastique, appelé à s'épanouir dans d'autres sphères.