Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Questionner la folie a signifié pour Foucault : interroger ce moment culturel qui, dans notre civilisation, lui a fait prendre le sens univoque d'une...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Questionner la folie a signifié pour Foucault : interroger ce moment culturel qui, dans notre civilisation, lui a fait prendre le sens univoque d'une maladie (" maladie mentale "). Problème autrement formulé : quelles autres significations ont pu prendre la folie dans les époques précédentes, avant de s'échouer dans une stricte détermination médicale ? Alors il fallait bien entreprendre une étude des constitutions historiques des sens de la folie, ce qui éloignait Foucault de ses premières positions marxistes (la folie comme pathologie sociale objective), et l'obligeait à emprunter ses grilles de lecture à une phénoménologie des formations historiques de sens. En même temps, c'était de folie qu'on parlait, c'est-à-dire d'un effondrement de sens, d'une perte sèche du sujet dans ses pouvoirs de constitutions réglées.. Faire de la folie le point d'épreuve théorique et pratique de toute phénoménologie (au sens exact où Foucault ne peut manquer de la convoquer, mais pour en proclamer aussitôt l'impossibilité) demeure le projet implicite de la première pensée foucaldienne de la folie. C'est qu'il y a (Foucault en trouvait au même moment l'incarnation littéraire) des expériences sans sujet.