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Les Français sont allergiques à la réforme ! La cause est entendue ! L'auteur se base sur sa propre expérience pour affirmer le contraire. Sa démonstration, il la conduit en prenant le " cas " particulier des lois de 1971 sur la formation professionnelle. L'auteur fait la démonstration qu'il est possible de réformer par la prise en compte des réalités, par la qualité des relations avec les
partenaires, par la démarche qui fait de la loi l'outil et non l'objectif.
Il note au passage les oppositions, les freins, les jeux traditionnels des bureaucraties... Ces obstacles - surmontés un moment par un pouvoir politique affichant des objectifs clairs, des partenaires très associés au projet, des acteurs se sachant reconnus - renaissent sans cesse pour biaiser la mise en œuvre, pour dénaturer le projet, le vider de son contenu. La réussite se transforme alors en un demi-échec...
ou une demi-réussite, et ne fait pas école. L'auteur rappelle comment les fenêtres ouvertes en 1971 sur des politiques de l'emploi et de la formation modernes, adaptées aux
évolutions du monde économique et aux aspirations sociales, ont été refermées pour revenir au traitement bureaucratique du chômage... Au terme de ce livre, l'échec de nombre de réformes ne surprend pas. Agir dans un domaine difficile exige du professionnalisme, de la constance, le respect des milieux concernés...