J'avais beaucoup aimé le premier volet de la trilogie et je me souviens combien j'avais presque été frustrée de devoir attendre la suite.
Au final, j'ai attendu pour la lire, j'avais d'autres lectures à faire avant et puis je m'étais dit que je n'avais qu'à attendre la sortie même du final pour lire les deux volumes à la suite. Pas de frustration à prévoir ainsi…
Oui, mais voilà, entre temps, j'ai lu d'autres ouvrages dont "Dévoile-moi" de Sylvia Day (chroniqué également sur ce blog) qui appartient au même registre littéraire et même si je n'ai pas fait ce que j'avais
dit, à savoir lire d'autres livres qui surferaient sur cette vague du succès de la mode éditoriale du moment, j'ai été faible, j'ai craqué devant les sirènes du markéting. Force est de constater qu'après cette autre lecture, le retour à "Cinquante nuances…" a été plus difficile que prévu.
En effet, les lacunes stylistiques m'ont encore plus sauté à la figure et cette fois, cela m'a un peu gêné. Non pas que la trilogie de Sylvia Day soit d'un haut niveau, mais c'est un cran au-dessus quand même, c'est vous dire même si elle est capable de dire une chose et son contraire sur la même page !
Et oui, Gidéon m'a fait plus d'effet que Christian… Honte à moi ?! Si vous voulez…
Eva et Ana, c'est plus que des copies… Elles me donnent envie de les gifler par moment autant l'une que l'autre.
Les décors et les autres protagonistes, c'est du vu et revu. On ne risque pas l'accident cérébrale !
Cet étalage du luxe ne me fait pas rêver…
On tourne les pages comme on regarde une mauvaise série TV. C'est parfait pour décompresser, pour se détendre et penser à rien… C'est trop répétitif et cela devient long.
Après, je lirai le dernier volet des aventures de Christian et d'Anastasia, mais mon engouement n'aura pas résisté si longtemps que cela. Un feu de paille cette passion éphémère. (Pas mal cette redondance, lol)
Un deuxième tome presque à la hauteur du premier
Le second volume de la trilogie nous remet en présence de Christian Grey et d’Anastasia Steele. Ils se découvrent, apprennent à communiquer et cet obsédé du contrôle baisse un tout petit peu les armes. Nous lui découvrons de nouvelles nuances. Le résultat est bouleversant et désarmant. Ce tome est intense, riche en émotion, en revirements de situations et en révélations. Si l’érotisme est plus que présent, le côté sado-maso est complétement oublié. Les curieux y trouveront un moment de lecture plutôt plaisante et les allergiques à l’érotisme n’ont qu’à passer leur chemin. J’ai apprécié et je continue à lire la trilogie. Que nous réservera donc le troisième volume ?