Petite abeille, ayant échappée de peu à la mort dans son pays, le Nigéria, va se réfugier clandestinement en Angleterre. Enfermée trois ans dans un centre de rétention, Petite Abeille est libérée par erreur et s'en va frapper à la porte de Sarah, jeune femme qui lui avait sauvé la vie au Nigéria...
Bienvenu dans notre monde, peuplé de Petites Abeilles! Ce roman pourrait être le témoignage d'une jeune femme courageuse, ayant survécu à l'horreur, parlant mieux l'anglais que les Anglais mais contrainte de retourner dans son pays, où seule la mort l'attend. C'est à n'y rien comprendre,
un monde dénué de sens.
L'écriture est pudique, l'humour très présent. La rencontre et les destins croisés de Sarah et Petite Abeille sont fascinants, intéressants...Malgré tout le tragique de la situation, les deux femmes s'accrochent à la vie et l'une à l'autre et rient...Un beau roman, qui ne laisse pas indifférent.
Ardeur refroidie
Le début est palpitant, l'horreur nous consume. Ensuite lorsque Petite Abeille est en Angleterre avec les réfugiées, c'est captivant, on anticipe un développement de l'histoire des compagnes, et il n'y en a pas. La suite est un peu invraisemblable et l'initiative grandiose attendue de la part de Sarah pour sauver l'avenir de Petite Abeille et aider les Nigérians est un flop. Il y a des longueurs, des descriptions inutiles, et cette idée insensée de retourner sur les lieux du massacre avec le petit garcon par dessus le marché s'avère une énormité qui m'a tellement, mais tellement déçue.