Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comme le disait Henrik Ibsen, il y a eu un avant et un après Georg Brandes (1842-1927). Le critique danois est en quelque sorte le père des lettres...
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Comme le disait Henrik Ibsen, il y a eu un avant et un après Georg Brandes (1842-1927). Le critique danois est en quelque sorte le père des lettres nordiques modernes. Esprit cosmopolite et militant, il affirme que la littérature doit être liée à la réalité et susciter le débat, sous peine de perdre toute signification. Parcourant l'Europe, il a fréquenté bon nombre d'écrivains qui ont marqué le XIXe siècle. Parmi eux. Renan, qu'il a rencontré à une époque charnière de sa vie : celle qui a précédé et suivi la Guerre de 1870, période difficile et qui laissera des traces chez un penseur qui avait porté haut les valeurs de l'Allemagne. Période qui correspond également au voyage que l'auteur de la Vie de Jésus effectua en Norvège et dont le récit figure ici à la suite de l'essai de Brandes. Un essai qui apporte sa part de nouveautés aux études sur Renan et il faut voir l'étonnement de notre Scandinave devant les idées du Français sur l'éducation du peuple ou le mariage des filles, pour nous contenter de ces deux exemples, ou encore son appréciation sur le conflit franco-allemand et ses répercussions...