Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1849, cela fait déjà plus de quinze ans que l’esclavage a été aboli dans les colonies britanniques. Toutefois, bien que l’émancipation des...
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En 1849, cela fait déjà plus de quinze ans que l’esclavage a été aboli dans les colonies britanniques. Toutefois, bien que l’émancipation des esclaves soit acquise, la « question noire » est toujours vive, car la transition économique ne va pas sans mal. C’est dans ce contexte que l’écrivain écossais Thomas Carlyle (1795-1881) jette anonymement de l’huile sur le feu en défendant le caractère « acceptable » de l’esclavage. Si son pamphlet mérite d’être lu aujourd’hui, ce n’est pas pour les préjugés racistes qu’il reprend, mais pour sa lucidité sur le capitalisme qui vient et répand la misère, sur l’hégémonie éminente du tout-économique qu’il appelle la « science lugubre ». À son Discours de circonstance, troublant exemple d’un esprit brillant qui se fourvoie, répond le penseur libéral John Stuart Mill.