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À découvrir
Suite à la disparition de sa femme, un père à la dérive retourne dans le pays de son enfance ; il est accompagné de ses deux enfants et tente de les préserver de cette absence.
Olivier Adam nous offre un roman magnifique sur le thème de la paternité.
Paul a deux enfants.
Leur mère les a quittés un jour, sans rien dire.
Alors ils déménagent pour tourner la page.
Partir n'efface pas les souvenirs mais leur permet de ne garder que les meilleurs.
Un roman envoûtant...
9/10
Comment vivre quand on ne sait pas pourquoi l'être aimé n'est pas rentré un soir et n'a pas donné d'explications. Livre bouleversant mais pas larmoyant qui se referme sur l'espoir et la vie. Il est rempli de tendresse et d'amour intense. Les éléments de la nature ont une grande place dans la lecture et donnent de longs descriptifs. Un livre à lire.
Vie quotidienne de FLaure
Allez, je fais mes valises et cap vers St Malo! C'est l'envie qui m'a prise en lisant le roman d'Olivier Adam. Quoi de mieux pour oublier ses déboires et ses défaillances que d'embrasser du regard l'horizon, de laisser le vent marin vous décoiffer et se dire que tout pourrait peut-être bien recommencer!
Les hauts et les bas sont sans doute moins amers dans un environnement privilégier, surtout s'il est celui de votre enfance.
J'ai aimé et pas du tout... je sais, c'est contradictoire mais d'un côté, je trouvais touchant de lire ce père de famille qui se débat entre ses enfants, sa vie qui part en lambeaux et qui tente malgré tout de maintenir tout ça à flot mais d'un autre côté, trop de "larmoyisme"....
Paul a deux enfants.
Leur mère les a quittés un jour, sans rien dire.
Alors ils déménagent pour tourner la page.
Partir n'efface pas les souvenirs mais leur permet de ne garder que les meilleurs.
Un roman envoûtant...
En lisant Des Vents Contraires, on se pose des questions (vaut-il mieux, pour des enfants, penser que leur mère les a abandonnés ou qu'elle est morte? Et quand on n'est pas croyant, doit-on dire à l'enfant qu'on pense qu'après la mort, il n'y a plus rien, lui ôtant ainsi un espoir qui pourrait être leur béquille), on pleure (enfin moi) et on s'émerveille devant la beauté des mots. Les phrases sont ciselées comme des bijoux. En voici un exemple: Le bruit de la mer était devenu le monde entier, nous contenait, nous digérait et c'était doux d'être ainsi dévorés, ensevelis, noyés, oubliés pour de bon. [...]les enfants se fanaient sous mes yeux, j'avais l'impression que la lumière rechignait à entrer et que tout cela finirait tôt ou tard par nous engloutir. Les herbes du jardin, le lierre et la vigne, le tamaris, tout semblait se refermer sur nous, nous recouvrir et nous enterrer vivants. Tout devenait jungle et je nous croyais perdus dans le coeur noir des forêts. Pourquoi ai-je l'impression que Paul est l'une des facettes de l'auteur? Le thème de la paternité était déjà présent, en filigrane, dans A l'Abri de Rien. La maman partait à la dérive mais le père assurait l'ancrage. Ca me donne encore plus envie d'acheter un livre présent dans ma LAL depuis sa sortie et auquel Olivier Adam a participé: Etre père, disent-ils. Et ce roman, c'est aussi une déclaration d'amour à Saint-Malo, à cette Bretagne dont les coups de vents reflètent si bien les tempêtes intérieures. Je ne vous parle même pas des personnages secondaires tout aussi attachants les uns que les autres. J'ai pour ma part une grande tendresse pour Elise, cette mamie abandonnée.
Paul s'occupe seul de ses deux enfants, Clément et Manon, après la disparition de sa femme Sarah. Comme toujours, chez Olivier Adam, beaucoup de mélancolie, de la tristesse et la Bretagne pour cadre. Une jolie description des sentiments très forts qui unissent ce papa avec ses enfants mais des longueurs.
Comme toujours chez Olivier Adam, l'ambiance n'est pas gaie. Encore une histoire de disparition en trame de fonds et encore un décor au bord de l'océan. Je suis assez mitigé face à ce roman. Un père s'occupe seul de ses enfants suite au départ de sa femme. Les sentiments des personnages sont bien restitués mais je me suis quand même un peu ennuyée au fil de la lecture. Si quelqu'un a vu le film, que vaut-il ?
Vivre malgré l'absence
Quand sa femme disparaît, Paul est complètement désemparé.
Il essaie, avec du mal, d'assumer son rôle de père.
Il fait le choix de retourner vivre à Saint-Malo, ville de son enfance.
Son désir de faire bonne figure devant ses enfants et de leur offrir des moments de bonheur est touchant.
Une nouvelle fois Olivier Adam apporte une réflexion sur les rapports humains, loin d' être faciles.