Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ugo Foscolo, né en 1778 à Zacynthe, dans les îles Ioniennes, d'un père vénitien et d'une mère grecque, enthousiasmé par la Révolution, devient...
Lire la suite
Ugo Foscolo, né en 1778 à Zacynthe, dans les îles Ioniennes, d'un père vénitien et d'une mère grecque, enthousiasmé par la Révolution, devient officier dans l'armée de la République Cispadane, puis, bien qu'ulcéré par le traité de Campo-Formio, dans celle de Bonaparte jusqu'à ce qu'il devienne Napoléon. Il est nommé en mars 1808 professeur d'éloquence à l'Université de Pavie, mais les chaires de cette discipline sont supprimées dès novembre de la même année; Foscolo aura malgré tout le temps de prononcer, le 22 janvier 1809, sa leçon inaugurale, De l'Origine et des Devoirs de la Littérature, et de professer les cours de l'année. Mal vu des autorités napoléoniennes, il se retire à Florence, puis, à la chute de l'Empire, refusant de se rallier aux Autrichiens, s'exile en Angleterre, où il meurt dans la misère en 1827. La Leçon inaugurale du cours à l'Université de Pavie est suivie des Tombeaux (1806), l'un des chefs-d'œuvre de la poésie sépulcrale, et de la suite des douze Sonnets (publiés en 1803), qui en sont en quelque sorte la préparation.