-
XXe siècle
-
Etats-Unis
-
Jolene
-
Artie
Dandy : une plongée dans les années Reagan aux États-Unis avec Jolene et Artie, deux paumés qui cherchent à s'en sortir.
[...] Jolene et Artie sont des laissés-pour-compte du libéralisme sauvage des années 1980, où, plus que jamais, tout s’achète, tout se vend, même la vie humaine. Nés dans la merde, sans amour et sans reconnaissance, ils sont sans cesse à la dérive, enlisés dans une reproduction sociale dont il est presque physiquement et mentalement impossible de sortir.
Tandis que Jolene, désespérée, semble s’excuser d’exister aux yeux méprisants, Artie est plein
de rage de prouver au monde sa valeur. Qui a fait d’Artie un délinquant ? Lui-même ? Sa famille ? La société ? Ne méritent-ils pas eux aussi le bonheur matérialiste que vend le capitalisme ? Combien vaut la vie humaine ? Jusqu’où peut-on aller pour survivre ?
Cette rage qu’Artie porte en lui, c’est la rage de tous les pauvres, de tous ces adultes qui n’ont jamais vu la couleur du rêve, qui n’ont eu que des illusions et des déceptions.
Dandy incarne la violence du capitalisme exacerbé des années 1980 et qui ne cesse aujourd’hui de faire des ravages dans le monde entier. Il incarne le rêve matérialiste où il faut consommer pour ne pas être considéré comme un raté, où il faut posséder à l’excès jusqu’à ne même plus désirer posséder. Un texte à la fois beau et violent, perturbant, dont la portée dépasse les quelques personnages de ce roman, publié par une toute jeune et prometteuse maison, les éditions Tusitala, dont les livres sont si jolis !
L'article entier sur Bibliolingus :
http://www.bibliolingus.fr/dandy-richard-krawiec-a108601212
Deux laissés-pour-compte du rêve américain
Dandy : une plongée dans les années Reagan aux États-Unis avec Jolene et Artie, deux paumés qui cherchent à s'en sortir.
[...] Jolene et Artie sont des laissés-pour-compte du libéralisme sauvage des années 1980, où, plus que jamais, tout s’achète, tout se vend, même la vie humaine. Nés dans la merde, sans amour et sans reconnaissance, ils sont sans cesse à la dérive, enlisés dans une reproduction sociale dont il est presque physiquement et mentalement impossible de sortir.
Tandis que Jolene, désespérée, semble s’excuser d’exister aux yeux méprisants, Artie est plein de rage de prouver au monde sa valeur. Qui a fait d’Artie un délinquant ? Lui-même ? Sa famille ? La société ? Ne méritent-ils pas eux aussi le bonheur matérialiste que vend le capitalisme ? Combien vaut la vie humaine ? Jusqu’où peut-on aller pour survivre ?
Cette rage qu’Artie porte en lui, c’est la rage de tous les pauvres, de tous ces adultes qui n’ont jamais vu la couleur du rêve, qui n’ont eu que des illusions et des déceptions.
Dandy incarne la violence du capitalisme exacerbé des années 1980 et qui ne cesse aujourd’hui de faire des ravages dans le monde entier. Il incarne le rêve matérialiste où il faut consommer pour ne pas être considéré comme un raté, où il faut posséder à l’excès jusqu’à ne même plus désirer posséder. Un texte à la fois beau et violent, perturbant, dont la portée dépasse les quelques personnages de ce roman, publié par une toute jeune et prometteuse maison, les éditions Tusitala, dont les livres sont si jolis !
L'article entier sur Bibliolingus :
http://www.bibliolingus.fr/dandy-richard-krawiec-a108601212