Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Évidemment Couper les tiges est un mauvais titre. Dans mon entourage de continuity men, on ne s'est pas privé de me le faire remarquer. Mais que pouvais-je...
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Évidemment Couper les tiges est un mauvais titre. Dans mon entourage de continuity men, on ne s'est pas privé de me le faire remarquer. Mais que pouvais-je bien faire ? Changer de titre ? Ce n'était pas possible : sa forme dévissée, il n'aurait pas tenu le coup et me serait tombé dessus. En essayer un autre, pour voir ? Tous étaient déjà pris ! Non, je ne pouvais rien faire d'autre que de couper les tiges. Non, l'infinitif n'était pas un impératif catégorique. Non, les tiges ne figuraient pas un sexe d'homme. Non, il n'était pas question de castrer, qui que ce fût, et encore moins les mots. Il s'agissait plutôt de dégraisser, de s'empêcher, de contrer, d'aller à l'encontre de ses métaphores, ne pas en faire, en tout cas. Non, l'infinitif était présent au même titre que les fleurs. Des choses se produisaient également avec les os, le gypsophile, les oiseaux... Il était vaguement question d'un homme ou d'une femme. Peut-être des deux à la fois.