Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Elle écrit un poème au dos d'une photo de Fortino Sámano, due à Agustin-Victor Casasola. Lieutenant de Zapata, faux-monnayeur, Fortino Sámano finit...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Elle écrit un poème au dos d'une photo de Fortino Sámano, due à Agustin-Victor Casasola. Lieutenant de Zapata, faux-monnayeur, Fortino Sámano finit fusillé par les troupes fédérales, exigeant de garder les mains libres et les yeux sans bandeau, fumant, le dos au mur, son dernier cigare. On a pu dire qu'il paraissait attendre sa fiancée. (Une autre photo, non retrouvée, a été décrite : le peloton va tirer, Fortino a ôté son chapeau, redresse le torse et dévisage les soldats avec fierté.) Il vient ensuite lire le poème. Ce dernier, de même qu'il avait absorbé l'image, déborde sur la lecture qui se transforme à son gré. Il se laisse déborder. Ensemble, ils tentent de faire que poème et commentaire gardent chacun leur indépendance, sans pouvoir, malgré tout, se séparer. Ils seront donc partis d'une légende, comme l'épopée part d'un mythe. Une légende : ce qui est à lire, ce qui doit être raconté. Mais la légende du poème n'a que le sens de son passage de l'autre côté de la langue. Quoi raconter de cela ou de celui qui passe de l'autre côté ? Ainsi, progressivement, le poème aura débordé dans la lecture : il l'aura empêchée de gloser et l'aura obligée à éprouver le gel singulier de la langue dans une image (dans l'absence que l'image a ouverte). La poésie est toujours intraitable : la philosophie doit en attester.