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Nous sommes en 2057 et tout est propre. Pour le bien de tous, l'Etat a instauré la Méthode, qui soumet la population à des règles préventives drastiques et à des contrôles sanitaires réguliers. Depuis le décès de son frère, Mia Holl perd les pédales : cette jeune biologiste a arrêté le sport et n'a pas transmis aux autorités les rapports obligatoires relatifs à son sommeil et à son alimentation. Convoquée au tribunal puis relaxée, elle est bientôt soupçonnée de sympathies avec le groupe Droit à la maladie.
Le journaliste de télévision qui s'intéresse à elle et lui donne la possibilité de s'expliquer saura-t-il l'aider ? Lucidité visionnaire, humour amer et rythme enlevé sont les atouts de ce roman politique sur les dérives de l'obsession hygiéniste, du culte du corps et de la tentation normative.
Corpus Delicti
Avec son style si particulier, si charmant, Juli Zeh nous offre une vision du futur ultra-hygiénisé.
2057. Le monde est régi par les lois de la santé. Chaque citoyen a pour impératif de prendre soin de lui. Quiconque se met en travers de cette Bonne Santé Obligatoire se verra sévèrement puni. La Méthode y veille. La Méthode est la doctrine dominante de ce monde aseptisé.
C'est le procès d'une de ces "rebelles" que nous allons suivre, Mia Holl.
Drôle parfois, grinçant souvent, pertinent toujours, Corpus Delicti se lit comme une alerte face à notre société qui, dans un but de bien commun, oublie que l'être humain est fait de désirs variés, de plaisirs subtils et d'ambivalence nécessaire.
Juli Zeh s'empare des codes de la dystopie, et elle le fait avec une grâce inouïe !
Attention : Hygiène toxique marche main dans la main avec la bien-pensance, rejoignons le groupe terroriste DAM : Droit à la Maladie !