Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 21 avril 2002, le lien historique entre la gauche de gouvernement et l'école s'est rompu : les enseignants ont fait défection.
Les indices du divorce...
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Le 21 avril 2002, le lien historique entre la gauche de gouvernement et l'école s'est rompu : les enseignants ont fait défection.
Les indices du divorce s'accumulent depuis longtemps. L'ascenseur scolaire reste en dérangement pour les modestes et les défavorisés. Le système de sélection des élites n'a jamais autant privilégié les grandes écoles. Les personnels de l'Education nationale se disent déboussolés. Le débat public est en panne ou se résume à des échanges d'anathèmes qui font le lit des extrémismes...
Aujourd'hui, le gouvernement amorce le premier débat public sur les missions de l'école depuis 1989. Que la droite ose s'emparer d'un domaine dont elle se croyait exclue jusque-là est peut-être l'ultime indice des bouleversements survenus depuis vingt ans. Que s'est-il passé depuis le triomphe de la " République des professeurs " en 1981 ? Nourri d'enquêtes et de témoignages, Comment la gauche a perdu l'école analyse ce qui aura été " le plus grand échec de la gauche au pouvoir " : sa politique éducative.
Spécialiste des questions d'éducation, Emmanuel Davidenkoff est journaliste à Libération, chroniqueur sur France Info, et co-auteur Du bizutage, des grandes écoles et de l'élite (Plon, 1993).