Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Claude Chabrol joue à merveille son rôle de " père tranquille " du cinéma français. Bonne chère, bons vins, cigares odorants... Mais faut-il se...
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Claude Chabrol joue à merveille son rôle de " père tranquille " du cinéma français. Bonne chère, bons vins, cigares odorants... Mais faut-il se fier aux apparences ? Se souvient-on que ses débuts de réalisateur furent fracassants ? Et qu'avec la bande des Cahiers du cinéma, en quelques coups de caméra bien placés, il a fait grincer les rouages d'un cinéma " pépère " qui tournait en rond ? Avec cinquante longs métrages réalisés en quarante-cinq ans, Claude Chabrol est devenu l'une des figures de proue du cinéma français et européen. Film après film, entre chefs-d'œuvre et demi-succès, voire francs échecs, Chabrol a poursuivi sa dénonciation du mensonge, de l'hypocrisie, des faux-semblants... Un portrait acide de la société française, de la bourgeoisie, où les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on imagine. Dans cette biographie, Wilfrid Alexandre montre que le Claude Chabrol rigolard et bon vivant n'est qu'un des masques du personnage. Amoureux de la vie, fidèle en amitié, révélateur d'acteurs comme Jean-Claude Brialy, Bernadette Lafont, Michel Bouquet, Jean Yanne, Isabelle Huppert et tant d'autres, Claude Chabrol reste à redécouvrir. Un regard décapant sur la comédie humaine, une traversée des apparences à la recherche d'un vrai bonheur et d'un peu plus de vérité.
Né en 1970 à Angers, Wilfrid Alexandre a étudié le cinéma à l'université de Rennes avant de nover une véritable complicité avec l'œuvre de Claude Chabrol.