Mon impression globale sur ce roman n'est pas très positive mais j'ai tout de même trouvé des points négatifs et positifs. Je dirais que des trois romans de l'auteur que j'ai tenté de lire, c'est le moins raté. J'ai détesté La femme du Ve et abandonné un autre titre en audio. Je déconseille d'abord de lire ce roman à la veille de faire une radio importante. J'ai pu comparer les différences entre le système français et américain dans lequel il faut attendre de revoir son généraliste pour avoir un diagnostic. Mais j'imagine les lectrices américaines attendant un signe du médecin
le jour de la radio, car comme le dit le roman, sinon, c'est probablement mauvais signe. Or je suppose que tous les centres de radio ne fonctionnent pas pareil.
Je n'ai pas du tout aimé comment Linda parle de sa fille au début:
Physiquement, c'est l'archétype de la belle plante.
Ni sa préférence évidente pour son fils. Richard, l'homme qu'elle rencontre, qui ressemble plutôt à un homme moyen a une culture qui englobe les évangiles, la littérature et l'art moderne, ce que je n'ai pas vraiment trouvé crédible, j'ai d'ailleurs trouvé que le manque de crédibilité en général était une faiblesse de ce roman et ce point concerne toute l'histoire d'amour (sic) entre Richard et Linda. Ce roman est celui de deux personnes qui sont passées à côté de leur vie mais le point positif, c'est que les choses vont changer alors qu'elles pourraient rester comme elles le sont. Je ne peux bien sûr pas dévoiler la fin mais au moins, Linda finit par prendre le taureau par les cornes. Mais quand Linda compare la mort d'un homme à celle d'un amour, mon agacement prend le dessus, comme ce fut aussi le cas avec les phrases sur le SDF qu'elle rencontre et qui est si poli que c'est forcément parce qu'il est à la rue depuis peu, l'impression qui domine n'est pas vraiment positive.
Brillant, captivant et bouleversant
Laura et Richard vont se rencontrer, s’estimer et s’aimer car ils partagent les mêmes goûts et sont tous deux malheureux dans leur mariage. Douglas Kennedy possède une connaissance profonde de la nature féminine, on croit réellement que l’histoire nous est racontée par Laura et l’analyse des rapports humains y est à son apogée. Sans sensiblerie et avec une vraie franchise l’auteur nous dresse le portrait des amours désenchantés. A noter qu’au fil des pages, de nombreux clins d’œil sont fait à la Grande Littérature. En ce qui me concerne, c’est un de ses plus beaux livres. En bref, qu’ajouter encore si ce n’est que « L’amour ne s’apprivoise pas et ne se commande pas, il est là et c’est tout ».