Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Revenir au seuil du cinéma, tel est le défi de cet ouvrage. Au-delà des histoires traditionnelles, André Gaudreault nous montre que les frères Lumière...
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Revenir au seuil du cinéma, tel est le défi de cet ouvrage. Au-delà des histoires traditionnelles, André Gaudreault nous montre que les frères Lumière ont inventé, en 1895, un appareil de prise de vues permettant la projection de vues animées, le Cinématographe, mais nullement le cinéma. Le cinéma ne s'" invente " pas, nul brevet à déposer, mais s'institue, progressivement et collectivement. C'est une nouvelle approche que nous propose André Gaudreault dans cet ouvrage documenté. Il ressuscite un univers occulté avec le bonimenteur ou commentateur de la projection, le complice du " vil exhibiteur " ou gérant de la salle. Il nous découvre ses sources d'inspiration : du théâtre au cirque et à la photographie. L'œuvre de Méliès est ici étudiée dans toute sa richesse et dans toutes les étapes de sa création, en particulier dans son atelier. Un nouveau regard sur le cinéma, une étude indispensable suivie de l'édition critique du fameux texte intitulé " Les vues cinématographiques " de Georges Méliès (1907).
Professeur à l'Université de Montréal, André Gaudreault dirige le GRAFICS Groupe de recherche sur l'avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique ainsi que la revue Cinémas.