Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les Etrusques et le christianisme : les deux mondes sembleraient de prime abord n'avoir rien en commun. Lorsque la religion du Christ commence à se répandre,...
Lire la suite
Les Etrusques et le christianisme : les deux mondes sembleraient de prime abord n'avoir rien en commun. Lorsque la religion du Christ commence à se répandre, et à devenir une dangereuse concurrente pour le paganisme traditionnel, Rome a depuis longtemps achevé la conquête de l'Etrurie et le processus de romanisation s'est engagé jusqu'à la disparition complète de la langue nationale vers l'époque d'Auguste. Il subsiste cependant un aspect de la vieille civilisation étrusque : sa religion, désormais intégrée dans la religion romaine, dont les spécialistes, les haruspices, étaient présents partout. Or la doctrine étrusque offrait des vues sur l'au-delà, affirmait se fonder sur la révélation de prophètes et était consignée dans des livres sacrés : ces traits, originaux au sein du paganisme, reprennent de l'importance face à la montée du christianisme. Par là, la vieille religion étrusque paraît offrir aux Romains païens une alternative nationale par rapport à la foi nouvelle : ce qui explique le paradoxal regain de vitalité qu'on constate dans les derniers siècles de l'Empire romain.
Sommaire
La revanche des vaincus
Une position bien établie dans l'empire
L'inévitable affrontement
Du côté des chrétiens : une condamnation sans appel
Une certaine idée du monde et de Rome
Un intellectuel séduit par la doctrine étrusque : Cornelius Labeo