Romulus vu de Constantinople. La réécriture de la légende dans le monde byzantin : Jean Malalas et ses successeurs

Par : Dominique Briquel
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  • Nombre de pages402
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions18,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7056-9578-1
  • EAN9782705695781
  • Date de parution24/04/2018
  • CollectionHistoire et archéologie
  • ÉditeurHermann
  • ContributeurFrançoise Briquel-Chatonnet
  • ContributeurMuriel Debié
  • ContributeurJacques-Hubert Sautel

Résumé

On a longtemps considéré que le monde romain a disparu avec la déposition du dernier empereur d'Occident, Romulus Augustule, en 476. Pourtant, l'Empire s'est maintenu en Orient, avec Constantinople, la nouvelle Rome fondée par Constantin sur les bords du Bosphore : celle-ci a continué à se réclamer de l'héritage romain, au point qu'elle a conservé le souvenir de celui qui avait fondé la ville aux sept collines, Romulus.
Cependant, la vision que les Byzantins se sont faite du premier roi de Rome, telle qu'elle a été mise en forme par Jean Malalas, à l'époque de Justinien, puis reprise par toute une série d'auteurs, y compris en langue syriaque, jusqu'au XIIIe siècle, n'a guère retenu l'attention des commentateurs, tant elle leur a semblé aberrante, pleine d'erreurs et d'anachronismes par rapport à la version classique, transmise par Tite-Live, Denys d'Halicarnasse et Plutarque.
En fait cette vision traduit une adaptation de la légende du fondateur aux réalités de la nouvelle Rome, ce qui montre qu'elle gardait sa capacité à rendre compte de ce qui restait, en Orient, de l'imperium Romanum.
On a longtemps considéré que le monde romain a disparu avec la déposition du dernier empereur d'Occident, Romulus Augustule, en 476. Pourtant, l'Empire s'est maintenu en Orient, avec Constantinople, la nouvelle Rome fondée par Constantin sur les bords du Bosphore : celle-ci a continué à se réclamer de l'héritage romain, au point qu'elle a conservé le souvenir de celui qui avait fondé la ville aux sept collines, Romulus.
Cependant, la vision que les Byzantins se sont faite du premier roi de Rome, telle qu'elle a été mise en forme par Jean Malalas, à l'époque de Justinien, puis reprise par toute une série d'auteurs, y compris en langue syriaque, jusqu'au XIIIe siècle, n'a guère retenu l'attention des commentateurs, tant elle leur a semblé aberrante, pleine d'erreurs et d'anachronismes par rapport à la version classique, transmise par Tite-Live, Denys d'Halicarnasse et Plutarque.
En fait cette vision traduit une adaptation de la légende du fondateur aux réalités de la nouvelle Rome, ce qui montre qu'elle gardait sa capacité à rendre compte de ce qui restait, en Orient, de l'imperium Romanum.