Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Explorateur du Maroc, éminence grise des officiers sahariens, prêtre et ermite, précurseur du dialogue entre chrétiens et musulmans, mystique, et...
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Explorateur du Maroc, éminence grise des officiers sahariens, prêtre et ermite, précurseur du dialogue entre chrétiens et musulmans, mystique, et même saint aux yeux de certains... Charles de Foucauld présente assurément tous ces visages. Mais un trait essentiel de cet homme hors du commun reste encore méconnu: il a aussi été un savant, dont les travaux sur la langue et la littérature des Touaregs font toujours autorité.
Les poèmes touaregs publiés ici sont quelques-uns de ceux que Charles de Foucauld recueillit en 1907, et dont la traduction l'a absorbé jusqu'à la veille de sa mort. Evocation de contrées verdoyantes et heureuses, promesse d'une consolation espérée au terme de la quête amoureuse; chants d'un homme en marche vers le lieu du combat, songeant à celles qu'il a quittées; cantiques élégiaques nés de la solitude du désert, ces textes, arrachés de l'oubli par le patient travail de l'ermite du Hoggar, sont les seuls vestiges de l'époque où les Touaregs n'avaient pas encore subi la domination étrangère.
L'œuvre ultime de Charles de Foucauld est présentée ici par Dominique Casajus, auteur de plusieurs ouvrages sur les Touaregs, dont l'introduction constitue une véritable initiation à la culture de ce peuple indompté.