Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un homme traverse sa vie en trébuchant, franchit tant bien que mal le siècle, heurte - ou frôle - divers événements majeurs, vécus par lui sur le...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Un homme traverse sa vie en trébuchant, franchit tant bien que mal le siècle, heurte - ou frôle - divers événements majeurs, vécus par lui sur le mode mineur, rencontre des femmes pour mieux les éviter... et espère que la photographie, pour finir, lui donnera la clé de ce qu'il a vécu - ou failli vivre. Un roman discrètement mais résolument grinçant, sur le désarroi de soi : radical quand ce sont les autres qui fuient et que le siècle a résolu de vous laisser dans l'ombre... Et la confirmation du talent, plutôt dérangeant, d'Alain Roehr.
Théodore Solier - il préfère qu'on l'appelle Dodore" - pourrait bien être un grand frère de celui qui déjà nous racontait sa vie dans "Art de la fugue". Un grand frère en trompe-l'oeil, encombré par une mémoire trop large pour lui. Dodore n'est plus un jeune homme et n'a pas toujours compris comment il avait pu se perdre dans les traverses de ce siècle où on l'avait prié de bien vivre. Avec, en corollaire, cette question un rien plus précise mais non moins embarrassante : comment se retrouver quand on avance à l'aveuglette au fil des saisons de la vie, en butant contre les événements, en titubant à l'heure des décisions à prendre. Ou bien, plus précisément encore : comment retrouver, dans le dédale du métro, la trace d'un père disparu en 1914 sans laisser de corps ? Acteur improbable de sa propre vie, sans rôle bien défini, moins joueur d'une existence qui lui appartient peu que joué par elle, il fera de sa mort son unique mise en scène : d'abord dans la forêt qui lui refuse la sépulture qu'il cherchait, ensuite dans un ultime face à face (ah, la trahison des miroirs ! ) avec la photographie, chambre obscure après beaucoup d'autres, propice à d'étranges révélations... le temps de cette faction de seconde qui éclaire le Temps et rassemble toutes les images en une seule - et pour cause. Un autre roman sur le désarroi de soi - radical quand ce sont les autres qui fuient et que le siècle a résolu de vous laisser dans votre coin".