Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Ce journal pose un problème que je ne puis guère résoudre maintenant, écrit Roland Dubillard. J'arrive à proférer les idées les plus intelligentes...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
"Ce journal pose un problème que je ne puis guère résoudre maintenant, écrit Roland Dubillard. J'arrive à proférer les idées les plus intelligentes (selon moi) et les plus sérieuses comme des plaisanteries irrésistiblement stupides."
Il nous permet en tout cas de vivre dans la familiarité de l'étrange génie qui a écrit au théâtre Naïves hirondelles et La maison d'os. Pendant cinquante ans, dans ces Carnets en marge, Dubillard a noté ses réflexions, des poèmes, des contes, des projets, des choses vues. C'est un mélange tout à fait personnel d'extrême intelligence, d'imagination burlesque, d'humour et de sens de l'absurde.
Qui d'autre que Roland Dubillard sait faire tenir en trois lignes à la fois un roman, une philosophie et une morale ? "Je ne vous reproche pas d'être fidèle à votre mari. Ne me reprochez pas d'être un ivrogne. Nous tenons tous les deux à notre passion que nous avons choisie dans un lot de passions sans valeur."
A chaque coin de page, la pensée, le bien, le mal, l'amour, la mort, la vérité et son contraire s'entrechoquent, sont retournés comme des gants. Puis soudain perce une confession douloureuse, comme au moment de la mort tragique de l'actrice Nicole Ladmiral : "On t'a eue. On m'a employé à t'avoir."
Et comment dire mieux le mystère de l'existence que par cette boutade qui mérite d'être longuement méditée : "Je suis entré dans le monde pour le rendre provisoire."