Une ode à la « verte Erin », voilà ce qu’est ce court roman, d’ailleurs plus une nouvelle.
Tout commence à la fin des années 20 à New York, pendant la dépression : l’argent est la préoccupation première, le monde regarde les exploits d’Al Capone, tout est un univers de métal (des voitures ou des armes) et de béton. On assiste à l’enterrement de Bug O’Shea, dit le Gorille, célèbre gangster au grand cœur, victime des coups de ses rivaux. Son cercueil prend ensuite la direction du port : il part pour son dernier voyage, direction l’Irlande, sa terre natale.
Puis le
lecteur lui aussi se retrouve en Irlande : au moment où le navire entre au port, un Américain entre lui dans une agence immobilière. Il souhaite acquérir une demeure typiquement irlandaise. Mais ses critères étant purement subjectifs, il décide de faire un tour d’Irlande pour visiter les maisons disponibles susceptibles de lui plaire. Il embarque avec lui un compagnon de voyage « joyeux pochard plein de fantaisie et d’érudition ». Ces deux compères nous embarquent dans un voyage où se mêlent paysages, verdure, élevage, pêche, vieilles pierre, cultes locaux… J’ai eu l’impression de retrouver sous mes yeux certains paysages que j’ai pu moi-même voir en Irlande : des moutons, des prés séparés par des petits murets, de la pluie mais un soleil jamais très loin, le côté rural, les gens, la bière aussi, les pubs à l’ancienne…
Et se dessine également une révélation. Le lecteur petit à petit sent un doute poindre, doute qui se confirme sur les toutes dernières pages.
Une nouvelle fort agréable que j’ai relue ici. Bien qu’elle ne m’ait pas laissée de grands souvenirs la dernière fois, je l’ai beaucoup appréciée. Surtout toutes les descriptions de l’Irlande, qui fleurent un réel attachement de la part de l’auteur à cette terre.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2011/05/bug-oshea-paul-morand.html
La terre d'Irlande
Une ode à la « verte Erin », voilà ce qu’est ce court roman, d’ailleurs plus une nouvelle.
Tout commence à la fin des années 20 à New York, pendant la dépression : l’argent est la préoccupation première, le monde regarde les exploits d’Al Capone, tout est un univers de métal (des voitures ou des armes) et de béton. On assiste à l’enterrement de Bug O’Shea, dit le Gorille, célèbre gangster au grand cœur, victime des coups de ses rivaux. Son cercueil prend ensuite la direction du port : il part pour son dernier voyage, direction l’Irlande, sa terre natale.
Puis le lecteur lui aussi se retrouve en Irlande : au moment où le navire entre au port, un Américain entre lui dans une agence immobilière. Il souhaite acquérir une demeure typiquement irlandaise. Mais ses critères étant purement subjectifs, il décide de faire un tour d’Irlande pour visiter les maisons disponibles susceptibles de lui plaire. Il embarque avec lui un compagnon de voyage « joyeux pochard plein de fantaisie et d’érudition ». Ces deux compères nous embarquent dans un voyage où se mêlent paysages, verdure, élevage, pêche, vieilles pierre, cultes locaux… J’ai eu l’impression de retrouver sous mes yeux certains paysages que j’ai pu moi-même voir en Irlande : des moutons, des prés séparés par des petits murets, de la pluie mais un soleil jamais très loin, le côté rural, les gens, la bière aussi, les pubs à l’ancienne…
Et se dessine également une révélation. Le lecteur petit à petit sent un doute poindre, doute qui se confirme sur les toutes dernières pages.
Une nouvelle fort agréable que j’ai relue ici. Bien qu’elle ne m’ait pas laissée de grands souvenirs la dernière fois, je l’ai beaucoup appréciée. Surtout toutes les descriptions de l’Irlande, qui fleurent un réel attachement de la part de l’auteur à cette terre.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2011/05/bug-oshea-paul-morand.html