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Mais qui trompe qui, de l'oulipien Jacques Jouet ou du peintre
aux cinq mille portraits, Louis-Léopold Boilly (1761-1845),
dans cette lecture illusionniste du Trompe-l'œil aux pièces de
monnaies sur le plateau d'un guéridon (1808-1814, Palais des
beaux-arts, Lille) ? Car entre cet artiste "qui ne range pas ses
affaires" et se représente en les éparpillant, et le poète dont la
liberté ne s'exprime que sous la contrainte, il s'agit bien d'un
"pacte poétique", une ruse toute en perspectives dans laquelle
le lecteur s'égare sans aucun illusion et se laisse conter, pour
son plus grand plaisir, "l'art dans l'oeuvre d'art".