Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire...
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La fiction peut-elle qualifier l'art? Cette question ambiguë suppose d'abord de faire jouer l'amplitude d'un terme, qui convoque à la fois l'imaginaire et le simulacre. Elle appelle ensuite à explorer la réversibilité du rapport impliqué entre art et fiction : la fiction donne à l'art la liberté de se déployer, l'art se réfléchit à travers l'idée de fiction.
Pour filtrer l'idée d'art à travers le principe fictionnel, ce volume met en jeu deux démarches croisées. L'une déplie l'éventail de la feinte dans l'invention artistique - celle du poème ou de l'opéra, du tableau ou du film. L'autre tente de cerner l'horizon théorique d'une approche consacrée à des objets esthétiques : peut-on penser l'art sans passer par le détour de la fiction?
De texte en texte, de reprise en reprise, une hypothèse paradoxale se forme : le couple réversible art/fiction ne désignerait-il pas simultanément la force et la défaillance conceptuelle de l'esthétique, qui nourrit de fictions le processus de création et ne recueille de celui-ci qu'une image à son tour fictive?