Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Publié aux Etats-Unis en 1933, Anthony Adverse passe aux yeux d'une franc-maçonnerie de lecteurs inconditionnels pour le classique absolu du roman-fleuve,...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Publié aux Etats-Unis en 1933, Anthony Adverse passe aux yeux d'une franc-maçonnerie de lecteurs inconditionnels pour le classique absolu du roman-fleuve, même si sa tonalité ombreuse, mélancolique presque, nous entraîne fort loin des conventions du genre. Ainsi rivalisera-t-il avec Autant en emporte le vent auprès de quelques centaines de milliers de lecteurs, juste avant et après la guerre - et ce même dans la collection aventureuse inaugurée à l'époque par les Editions Gallimard, où parurent en traduction les deux livres. Le roman de Hervey Allen (1889-1949), qui ne cesse mille pages durant de dérouter superbement, et jusqu'à la toute fin, l'attente du lecteur, s'attira à l'époque les reproches de la critique bien-pensante, inspira un grand film signé Mervyn LeRoy - puis se laissa oublier dans la plupart des pays où il avait été traduit : il n'est jamais facile de réimprimer un récit de cette ampleur, même s'il a pour lui d'assez rares mérites. Enfant trouvé, jouet d'un destin en forme d'énigme qu'il aura toutes les peines à débrouiller, le jeune Anthony comme son époque (celle de la Révolution et de l'Empire) cherche son identité par vents contraires - et désespère de jamais la trouver. Tout l'art d'Allen consiste, au gré d'une action à rebondissements dont le fil court entre l'ancien monde et le nouveau, à saper une à une nos certitudes les mieux établies et à insinuer en nous ce soupçon : pouvons-nous jamais être autre chose que des bâtards de la vie, laquelle ne saurait être elle-même que beaux mensonges, poursuite du vent, exil ? Conclusion péremptoire des aficionados de ce livre très seul dans son genre : " Si vous ne devez lire qu'un seul roman-fleuve dans votre vie, lisez Anthony Adverse, et si vous tenez absolument à en lire encore un ensuite, relisez Anthony Adverse. "