Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Salter est un écrivain élégant et énigmatique. Ses héros bavardent, dorment dans des palaces ou des hôtels bon marché, partent sans laisser d'adresse....
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" Salter est un écrivain élégant et énigmatique. Ses héros bavardent, dorment dans des palaces ou des hôtels bon marché, partent sans laisser d'adresse. Les femmes pleurent en silence, peignent leurs cheveux mouillés en se penchant doucement sur le côté. Il y a dans tout cela une douceur, une musique.
Cela parle de l'amour, de l'échec, des espoirs déçus, des amitiés qui ne durent pas, qui ne peuvent pas durer. Via Veneto, les acteurs font semblant de jouer à la dolce vita. Petits épisodes quotidiens (une dame dans une boutique, des terrassiers au soleil en plein travail), polaroïds littéraires, discussions à bâtons rompus. Salter n'insiste pas, il laisse le silence s'installer. "
Eric Neuhoff, Le Figaro.
Né en 1926, James Salter a été pilote de guerre avant de se consacrer à l'écriture. Il a notamment publié Un sport et un passe-temps (1996) et Un bonheur parfait (1997) aux Editions de l'Olivier.