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Un bonheur parfait
Poche
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- Nombre de pages384
- FormatePub
- ISBN978-2-8236-0265-4
- EAN9782823602654
- Date de parution06/06/2013
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille1 Mo
- Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
- ÉditeurL'Olivier
- TraducteurLisa Rosenbaum
- TraducteurAnne Rabinovitch
Résumé
" Toute vie est un processus de démolition ", écrivait Scott Fitzgerald. James Salter semble lui donner raison avec ce roman cruel et subtil.
Nedra est belle, assurée, et sait donner aux gestes quotidiens une sorte d'élégance. Viri est architecte. Il rêve d'accomplir une ouvre qui lui survivra, et dévore les biographies d'hommes illustres. Ils habitent une vieille demeure non loin de New York, ils s'aiment.
Peut-être sont-ils moins heureux qu'ils ne le disent. Quand le temps aura fait son ouvre, il ne restera plus, des amours de Nedra et Viri, que des ruines et des regrets. Tendre est la nuit, mais la perfection du bonheur n'est pas de ce monde. James Salter est né en 1925 à New York. Pilote de chasse dans l'US Air Force pendant la guerre de Corée, il a également été scénariste à Hollywood.
Ses romans (Un sport et un passe-temps, Cassada...) et ses mémoires (Une vie à brûler) sont les ouvres d'un stylistique subtil et remarquable. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Lisa Rosenbaum et Anne Rabinovitch.
Peut-être sont-ils moins heureux qu'ils ne le disent. Quand le temps aura fait son ouvre, il ne restera plus, des amours de Nedra et Viri, que des ruines et des regrets. Tendre est la nuit, mais la perfection du bonheur n'est pas de ce monde. James Salter est né en 1925 à New York. Pilote de chasse dans l'US Air Force pendant la guerre de Corée, il a également été scénariste à Hollywood.
Ses romans (Un sport et un passe-temps, Cassada...) et ses mémoires (Une vie à brûler) sont les ouvres d'un stylistique subtil et remarquable. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Lisa Rosenbaum et Anne Rabinovitch.
" Toute vie est un processus de démolition ", écrivait Scott Fitzgerald. James Salter semble lui donner raison avec ce roman cruel et subtil.
Nedra est belle, assurée, et sait donner aux gestes quotidiens une sorte d'élégance. Viri est architecte. Il rêve d'accomplir une ouvre qui lui survivra, et dévore les biographies d'hommes illustres. Ils habitent une vieille demeure non loin de New York, ils s'aiment.
Peut-être sont-ils moins heureux qu'ils ne le disent. Quand le temps aura fait son ouvre, il ne restera plus, des amours de Nedra et Viri, que des ruines et des regrets. Tendre est la nuit, mais la perfection du bonheur n'est pas de ce monde. James Salter est né en 1925 à New York. Pilote de chasse dans l'US Air Force pendant la guerre de Corée, il a également été scénariste à Hollywood.
Ses romans (Un sport et un passe-temps, Cassada...) et ses mémoires (Une vie à brûler) sont les ouvres d'un stylistique subtil et remarquable. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Lisa Rosenbaum et Anne Rabinovitch.
Peut-être sont-ils moins heureux qu'ils ne le disent. Quand le temps aura fait son ouvre, il ne restera plus, des amours de Nedra et Viri, que des ruines et des regrets. Tendre est la nuit, mais la perfection du bonheur n'est pas de ce monde. James Salter est né en 1925 à New York. Pilote de chasse dans l'US Air Force pendant la guerre de Corée, il a également été scénariste à Hollywood.
Ses romans (Un sport et un passe-temps, Cassada...) et ses mémoires (Une vie à brûler) sont les ouvres d'un stylistique subtil et remarquable. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Lisa Rosenbaum et Anne Rabinovitch.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
1 Coup de cœur
de nos libraires
5/5
“ Un bonheur parfait ? ”
Dans ce roman, on suit le quotidien d’un couple en apparence heureux et épanoui. Hélas, quelques grains de sable vont se glisser insidieusement dans cette belle machinerie trop bien huilée pour la gripper – une tromperie amoureuse, des petites frustrations, des doutes... Dans chacun de ses romans, James Salter n’a pas son pareil pour se plonger dans l’intime des choses et en disséquer les moindres rouages. "Un bonheur parfait" ne fait pas exception à la règle : le lecteur assiste abasourdi à la déliquescence de ce couple qui affiche pourtant en façade une solidité à toute épreuve. Le roman n’est pas linéaire mais découpé en chapitres assez courts qui décrivent chacun un fragment de vie qui fait sens dans cette vie conjugale qui se meurt à petit feu. Les phrases simples, courtes ainsi que le ton désenchanté du livre contribuent à rendre implacable la dégradation du sentiment amoureux sous les coups de boutoirs du temps qui passe. James Salter est définitivement un très grand écrivain, malheureusement trop peu connu en France.
Dans ce roman, on suit le quotidien d’un couple en apparence heureux et épanoui. Hélas, quelques grains de sable vont se glisser insidieusement dans cette belle machinerie trop bien huilée pour la gripper – une tromperie amoureuse, des petites frustrations, des doutes... Dans chacun de ses romans, James Salter n’a pas son pareil pour se plonger dans l’intime des choses et en disséquer les moindres rouages. "Un bonheur parfait" ne fait pas exception à la règle : le lecteur assiste abasourdi à la déliquescence de ce couple qui affiche pourtant en façade une solidité à toute épreuve. Le roman n’est pas linéaire mais découpé en chapitres assez courts qui décrivent chacun un fragment de vie qui fait sens dans cette vie conjugale qui se meurt à petit feu. Les phrases simples, courtes ainsi que le ton désenchanté du livre contribuent à rendre implacable la dégradation du sentiment amoureux sous les coups de boutoirs du temps qui passe. James Salter est définitivement un très grand écrivain, malheureusement trop peu connu en France.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4/5
“ Un bonheur parfait ”
Que j’ai eu du mal avec le style de l’auteur. Dans un même paragraphe, il passe d’un sujet à un autre, à bâton rompu. Mais sur presque 400 pages, ça fait long. Autant le dire tout de suite : j’ai passé les 3/4 du roman en avance rapide, et j’ai la vague impression de n’avoir rien raté.
Les personnages sont des stéréotypes d’une famille des années 80 à qui tout réussi. Amants y compris.
Bref, un bonheur parfait qui ne m’a pas passionné.
Une citation à l’image du roman :
« Il ne pouvait retenir ses pensées assez longtemps pour comprendre ce qui se passait. Il était dans un état d’extrême agitation. » (p.362)
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/02/27/un-bonheur-parfait-james-salter/#comments
Que j’ai eu du mal avec le style de l’auteur. Dans un même paragraphe, il passe d’un sujet à un autre, à bâton rompu. Mais sur presque 400 pages, ça fait long. Autant le dire tout de suite : j’ai passé les 3/4 du roman en avance rapide, et j’ai la vague impression de n’avoir rien raté.
Les personnages sont des stéréotypes d’une famille des années 80 à qui tout réussi. Amants y compris.
Bref, un bonheur parfait qui ne m’a pas passionné.
Une citation à l’image du roman :
« Il ne pouvait retenir ses pensées assez longtemps pour comprendre ce qui se passait. Il était dans un état d’extrême agitation. » (p.362)
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/02/27/un-bonheur-parfait-james-salter/#comments
5/5
“ Trompeuse apparence ”
Ce roman nous raconte la vie de Viri et Nedra, couple heureux en apparence, envié par leurs connaissances pour leur existence si parfaite. Le bonheur est de façade et l'on comprend vite la superficialité des relations entre Viri et Nedra qui partagent en surface quelques moments agréables et surtout une fade existence à deux. Le bonheur est affiché aux yeux des autres pour mieux cacher l'ennui et le désespoir. Le tout est voué à l'échec.
James Salter excelle dans la description de cette histoire amoureuse en chute libre. L'enchaînement des chapitres courts révèlent des tranches de vie, tombant comme autant de coups sur cette histoire d'amour en décomposition. Le ton employé est détaché, symptomatique de la distance augmentant de jour en jour entre les protagonistes du récit.
Un très bon roman, un très bon style d'écriture.
Ce roman nous raconte la vie de Viri et Nedra, couple heureux en apparence, envié par leurs connaissances pour leur existence si parfaite. Le bonheur est de façade et l'on comprend vite la superficialité des relations entre Viri et Nedra qui partagent en surface quelques moments agréables et surtout une fade existence à deux. Le bonheur est affiché aux yeux des autres pour mieux cacher l'ennui et le désespoir. Le tout est voué à l'échec.
James Salter excelle dans la description de cette histoire amoureuse en chute libre. L'enchaînement des chapitres courts révèlent des tranches de vie, tombant comme autant de coups sur cette histoire d'amour en décomposition. Le ton employé est détaché, symptomatique de la distance augmentant de jour en jour entre les protagonistes du récit.
Un très bon roman, un très bon style d'écriture.
5/5
“ Un bonheur parfait ? ”
Dans ce roman, on suit le quotidien d'un couple en apparence heureux et épanoui. Hélas, quelques grains de sable vont se glisser insidieusement dans cette belle machinerie trop bien huilée pour la gripper une tromperie amoureuse, des petites frustrations, des doutes... Dans chacun de ses romans, James Salter n'a pas son pareil pour se plonger dans l'intime des choses et en disséquer les moindres rouages. "Un bonheur parfait" ne fait pas exception à la règle : le lecteur assiste abasourdi à la déliquescence de ce couple qui affiche pourtant en façade une solidité à toute épreuve. Le roman n'est pas linéaire mais découpé en chapitres assez courts qui décrivent chacun un fragment de vie qui fait sens dans cette vie conjugale qui se meurt à petit feu. Les phrases simples, courtes ainsi que le ton désenchanté du livre contribuent à rendre implacable la dégradation du sentiment amoureux sous les coups de boutoirs du temps qui passe. James Salter est définitivement un très grand écrivain, malheureusement trop peu connu en France.
Dans ce roman, on suit le quotidien d'un couple en apparence heureux et épanoui. Hélas, quelques grains de sable vont se glisser insidieusement dans cette belle machinerie trop bien huilée pour la gripper une tromperie amoureuse, des petites frustrations, des doutes... Dans chacun de ses romans, James Salter n'a pas son pareil pour se plonger dans l'intime des choses et en disséquer les moindres rouages. "Un bonheur parfait" ne fait pas exception à la règle : le lecteur assiste abasourdi à la déliquescence de ce couple qui affiche pourtant en façade une solidité à toute épreuve. Le roman n'est pas linéaire mais découpé en chapitres assez courts qui décrivent chacun un fragment de vie qui fait sens dans cette vie conjugale qui se meurt à petit feu. Les phrases simples, courtes ainsi que le ton désenchanté du livre contribuent à rendre implacable la dégradation du sentiment amoureux sous les coups de boutoirs du temps qui passe. James Salter est définitivement un très grand écrivain, malheureusement trop peu connu en France.
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