Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Elève d'Alban Berg, ardent défenseur de la seconde Ecole de Vienne, T-W Adorno exécrait le jazz. Cette " mode intemporelle " qu'il qualifiait aussi...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
Elève d'Alban Berg, ardent défenseur de la seconde Ecole de Vienne, T-W Adorno exécrait le jazz. Cette " mode intemporelle " qu'il qualifiait aussi d'" archaïsme moderne " n'était, selon lui, qu'un pur produit de l'industrie culturelle, une expression faussement libératrice de la communauté noire américaine et une régression primitive au stade sadomasochiste. Toutefois, curieusement, le philosophe, pourtant peu enclin à s'attarder sur ce qu'il abhorrait, ne cesse, presque sa vie durant, de multiplier les commentaires visant à discréditer une musique à laquelle il attribue néanmoins, de façon contradictoire, une " immortalité paradoxale ".
Cette attitude quasi-obsessionnelle a-t-elle pour origine un simple malentendu ? S'agit-il d'une relation ambivalente de type fascination-répulsion ?
Ces questions, Christian Béthune ne les élude pas totalement mais il ne se fie guère aux explications sociologiques, psychologiques voire psychanalytiques.
Il préfère chercher les raisons de cette étrange aversion dans les fondements de l'esthétique adornienne. Peu décontenancé par les subtilités dialectiques du penseur de l'Ecole de Francfort, il scrute les textes avec minutie, analyse, non sans humour, des prises de positions en apparence inconciliables, et mène magistralement l'enquête qui le conduit " au cœur même " de sa philosophie.
Au-delà d'une étude sur les rapports conflictuels et finalement ambigus que T-W Adorno a toujours voulu entretenir avec l'une des plus grandes formes d'expression musicale née au XXe siècle, cet ouvrage peut déjà servir d'introduction à une esthétique du jazz.
Marc Jimenez