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Trente ans après L'Amour en plus, le naturalisme – qui remet à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel – revient en force. À force d'entendre répéter qu'une mère doit tout à son enfant, son lait, son temps et son énergie, il est inévitable que de plus en plus de femmes reculent devant l'obstacle. Si plus d'un quart des Allemandes restent sans enfant, c’est qu'elles trouvent à se réaliser ailleurs que dans la maternité telle qu'on la leur impose.
Pour l'heure, les Françaises ont échappé à ce dilemme du tout ou rien. Tiendront-elles tête aux injonctions des « maternalistes » soutenus par les plus respectables institutions ? Jusqu'à quand sauront-elles imposer leurs désirs et leur volonté contre le discours rampant de la culpabilité ?Élisabeth Badinter met le doigt sur de vraies questions et fait mouche. Weronika Zarachowicz, Télérama.
Un essai intéressant et complet et pas du tout une accusation aux mamans qui allaitent ou utilisent des couches lavables.
Au contraire c’est un cri d’alarme contre une société qui est en train d’enlever la possibilité de choisir aux femmes, qui les emmène vers une unique façon d’être mère.
Madame Badinter essaie de faire comprendre que les femmes ont la possibilité de choisir qui et comment être : ne laissons pas les autres nous le dire !
Si une femme choisi librement d’être une mère parfaite, qu’elle le soit, mais si au contraire, elle est consciente de ne pas arriver à l’être, personne n’a le droit de la critiquer.
Une lecture qui vous apprendra à résister aux pressions et surtout à déculpabiliser !