Très Cher Vous,
Tu sais que souvent quand j’apprends qu’une adaptation d’un roman va être faite en BD, d’un côté je suis heureux pour l’auteur, c’est toujours sympa de retrouver son œuvre sur un autre support, ça permet de la faire revivre différemment, de la faire connaître auprès d’un autre public, qui ne serait peut-être pas venu à sa rencontre…
Alors quand en plus c’est un livre que j’ai adoré, j’achète, mais je paie en serrant les miches, espérant ne pas être déçu. Bon, cette fois-ci, j’avais un peu moins les chocottes, l’auteur était présent,
c’est même David qui m’a conseillé la BD, vu tout le bien que je pense de la Trilogie Bleiberg, obligé de lui faire confiance et de me fendre d’un biffeton… enfin de deux…
Les deux tomes d’un coup !
Mais bel investissement…
Que ce soit l’univers graphique, Morg ne pouvait pas avoir une autre gueule, les couleurs et décors, sans causer des personnages historiques, rien à jeter… le trait de Peynet est vraiment fluide, propre. Les personnages gardent le même visage tout au long de l’album, ce qui n’est, malheureusement, pas tout le temps le cas.
Du côté du scénario, chose rare, c’est vraiment une belle adaptation, qui colle au bouquin, parce que souvent les mecs, ils prennent quand même des sentiers que l’auteur n’aurait pas forcément validé. Le Tendre, lui a vraiment respecté le travail de Khara, c’est dans la lignée.
Pour te la faire brève, Les fantômes du passé, et Deep zone, sont vraiment réussis, plus qu’à espérer que Le patient 302 qui est à venir soit du même acabit.
C’est vraiment agréable de refaire une lecture différemment.
Bon David, ce n’est pas tout, mais faut finir le boulot, après le roman, la BD, l’adaptation audiovisuelle, elle est pour quand ?
Stanislas Petrosky.
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/08/15/36630752.html
Brrrr... !
Bon, c'est sûr, Jay Novacek n'a a priori pas grand chose pour plaire, si ce n'est sa belle gueule et son compte en banque. Pour autant, il semble légitime de plaindre le jeune trader qui, non content de payer très cher son insouciance et son orgueil, va en plus se retrouver à son corps défendant, au cœur d'une conspiration glaçante qui trouve ses racines au cœur des heures les plus sombres de l'Histoire.
La vie de Jay va ainsi basculer en quelques heures. Son père : assassiné. Sa mère : assassinée. Et voilà que la CIA et le Mossad pointent le bout de leur nez alors même que les fantômes de Heinrich Himmler et d'Adolf Hitler entrent dans la danse.
Mais qui donc était Bleiberg ? Et quel était son projet ?
Le Tendre au scénario : un gage de qualité ! Un dessin soigné et une mise en couleurs aux tons pastels très réussie.