Dans ce roman, Annie Ernaux continue d’explorer le sentiment de honte: honte universelle d’avoir désirée avec orgueil un homme et de s’être fait éconduire. Les faits se déroulent lors d’un séjour en colonie de vacances, où fraîchement sortie de la cellule familiale, elle était animatrice. Elle analyse cet état, longtemps refoulé en elle, pour l’introspecter avec la précision presque scientifique et la quête de vraie significative de son écriture, pour en exclure toute l’intensité et la densité. Elle nous livre ainsi une tragédie adolescente, reconstituée comme une
enquête, qui nous dit comment même adulte, une blessure d’orgueil adolescente conserve tout son tragique. Ce roman parvient à mettre des mots sur l’intime dans ce qu’il a de plus douloureux, et touche ainsi à l’indicible.
Drame passé
Dans ce roman, Annie Ernaux continue d’explorer le sentiment de honte: honte universelle d’avoir désirée avec orgueil un homme et de s’être fait éconduire. Les faits se déroulent lors d’un séjour en colonie de vacances, où fraîchement sortie de la cellule familiale, elle était animatrice. Elle analyse cet état, longtemps refoulé en elle, pour l’introspecter avec la précision presque scientifique et la quête de vraie significative de son écriture, pour en exclure toute l’intensité et la densité. Elle nous livre ainsi une tragédie adolescente, reconstituée comme une enquête, qui nous dit comment même adulte, une blessure d’orgueil adolescente conserve tout son tragique. Ce roman parvient à mettre des mots sur l’intime dans ce qu’il a de plus douloureux, et touche ainsi à l’indicible.