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Ce dimanche de 1982 dans le car qui emmène sa classe, Sarah n'est pas de bonne humeur. Sa meilleure amie, Josy, ne lui parle plus. Ce frimeur de Jérôme avec sa cour l'exaspère. Et ce voyage scolaire pour aller voir les barbelés d'Auschwitz est interminable. Mais sur place, devant un amoncellement de valises exposées dans une vitrine, elle est bouleversée. Un nom écrit la craie sur l'une d'elles la saisit jusqu'au malaise : Levin.
De retour chez elle, Sarah est déterminée à obtenir les réponses aux questions qu'elle se pose depuis toujours : qui est son père ? Pourquoi ne l'a-t-elle jamais vu ? Pourquoi sa mère est-elle incapable d'en parler ?
Avancer pas à pas, mais coûte que coûte...
Un roman profond, sans concession, mais très sensible, qui raconte le vide, le doute, l'indifférence, le vertige, l'indicible, la trahison, l'horreur, la souffrance, la compassion, l'amitié, les ,joies de l'adolescence, le partage, l'espoir, que sais-je encore?
Savoir d'où l'on vient, qui l'on est, croire en l'avenir, quoi de plus réconfortant?
Partager un grand premier amour, vrai, intense, quoi de plus beau?
Je vous souhaite de rencontrer Sarah, qui ne pourra pas ne pas vous toucher (comme moi) en plein coeur.