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Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites. Ils se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis l'existence d'un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d'avoir perdu la guerre. Un livre aussi bref que percutant qui nous offre un angle inédit pour réfléchir à la mémoire si complexe des grandes tragédies du XXe siècle.
Débat et questionnement
Ce pourrait être réel. Le déco est planté dans une auberge avec d'un côté un ancien criminel de guerre et à côté un traducteur de textes yiddish. Pour l'un, son seul tort est de ne pas avoir gagné la guerre, et le second voue un amour sans faille à la littérature yiddish.
Un débat et des questionnements sur les grandes guerres très intéressants et riches. Un livre qui nous travaille encore après la lecture.