Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'opéra-comique français, représenté à l'origine dans les loges ou baraques de foires, s'oppose au genre sérieux de la tragédie lyrique créé...
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L'opéra-comique français, représenté à l'origine dans les loges ou baraques de foires, s'oppose au genre sérieux de la tragédie lyrique créé par Lully à la fin du XVIIe siècle, joué, lui, dans les théâtres. Après avoir bataillé des années, l'un pour se faire reconnaître, l'autre pour garder ses privilèges, les deux genres concluent un armistice. Désormais, l'opéra-comique est clairement défini comme un mélange de parlé et de chanté et il s'installe en 1783 à deux pas du boulevard des Italiens, salle Favart. Il va connaître son âge d'or au XIXe siècle, avec la création d'oeuvres parmi les plus célèbres du répertoire, Le Postillon de Lonjumeau (1836), Mignon (1866), Carmen (1875), Manon (1884), Les Contes d'Hoffrnann (1881), Louise (1900), Pelléas et Mélisande (1902). Dévastée à deux reprises par des incendies ( 1838 et 1887), la salle Favart est reconstruite une troisième fois et inaugurée en 1898. En 1939, c'est cependant la faillite et l'Opéra Comique devient une succursale de l'Opéra... Une nouvelle ère s'ouvre en 2005 : redevenu indépendant et dirigé depuis 2007 par Jérôme Deschamps, l'Opéra Cornique renoue avec son histoire pour assurer pleinement sa mission : faire découvrir au public le plus large son répertoire singulier d'oeuvres lyriques.