Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Se mesurer avec le réel, mais ne pas faire fi de la leçon des maîtres; rendre l'art moderne le pair de l'art des musées; à cet effet, plein de méfiance...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Se mesurer avec le réel, mais ne pas faire fi de la leçon des maîtres; rendre l'art moderne le pair de l'art des musées; à cet effet, plein de méfiance pour la peinture littéraire qui confond art et idées, penser en termes de plastique - "forme, couleur, harmonie", aime-t-il répéter - et avoir à coeur de posséder son métier, en étant, comme Daumier, un bon ouvrier et en chérissant le travail bien fait, comme Degas - ce qui implique le dédain et le refus de la virtuosité: telle doit être la peinture, au gré de Rouault, qui définit du même coup la sienne. Le rapport est étroit entre ses écrits et son art, qui l'est également entre tels de ses textes et telles de ses toiles ou de ses gravures. Le rapprochement se fait de soi-même entre certains de ses poèmes et ses juges, ses Maternités, sa Péniche du musée de Grenoble, ses Caissières de cirque forain, ou encore, dans son Miserere, son Condamnéet sa Dame du haut quartier. C'est le même Rouault qui peint, grave et écrit, un Rouault partagé entre souffrance et bonheur.