Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Karl Kraus (1874-1936) a publié à Vienne, depuis le début du mois d'avril 1899 jusqu'en février 1936, une revue satirique intitulée Die Fackel (Le...
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Résumé
Karl Kraus (1874-1936) a publié à Vienne, depuis le début du mois d'avril 1899 jusqu'en février 1936, une revue satirique intitulée Die Fackel (Le Flambeau), dont il était au départ seulement l'éditeur-responsable et dont il est devenu à partir de 1912 le seul auteur. Pendant toutes ces années, les satires et les polémiques, parfois féroces, de Kraus ont visé essentiellement la presse, qu'il considérait comme responsable de la corruption en Autriche. A ses yeux, la presse, en particulier libérale, n'est qu'un auxiliaire dévoué et indispensable dans le système du marché universel qui est en train de s'instaurer. Et la corruption du langage, à laquelle elle contribue de façon essentielle, est indissolublement liée à la corruption morale elle-même, dont elle constitue le symbole par excellence. Il n'est pas exagéré de dire que Kraus a fourni la première critique des médias et des systèmes de communication moderne qui soit réellement à la hauteur du phénomène. Jacques Bouveresse analyse minutieusement cette critique du journalisme, pour en montrer la pertinence et la modernité.