Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Bourdieu aurait sûrement dérangé un peu moins son époque s'il s'était contenté d'assumer le rôle qui est prévu pour les gens comme lui : celui...
Lire la suite
15,30 €
Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 2 mai et le 7 mai
En librairie
Résumé
Bourdieu aurait sûrement dérangé un peu moins son époque s'il s'était contenté d'assumer le rôle qui est prévu pour les gens comme lui : celui de l'homme de science - détenteur d'un savoir qui était, dans son cas, énorme et parfois écrasant -, que la position d'exception qu'il occupe protège contre le contact avec les réalités et les modes de pensée " vulgaires ". Mais il ne l'a justement pas voulu et il est curieux qu'on lui ait reproché, parce qu'il était un des intellectuels les plus prestigieux et, du point de vue social, les plus privilégiés de notre temps, d'avoir réussi à rester en même temps aussi proche des gens les plus ordinaires. C'est justement, en grande partie, à cause de l'identité de nos réactions sur la façon dont la raison savante devrait traiter le " sens commun " et les " gens du commun " que nous avons, lui et moi, sympathisé spontanément depuis le début. Bourdieu a dit qu'il ne s'était " jamais vraiment senti justifié d'exister en tant qu'intellectuel ". Et, à la différence de beaucoup d'autres, il n'a pas seulement essayé, mais également réussi à exister autrement.