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Dans le box des accusés, Louie Boffano, parrain de la Mafia new-yorkaise. Extorsions de fonds, trafic de drogue et meurtres en tout genre, il s'en est toujours tiré sans encombre, mais, cette fois, les preuves sont accablantes. Boffano mourra... à moins qu'à l'unanimité le jury ne le déclare " non coupable ". Une seule solution pour Cosa Nostra : forcer un juré à retourner tous ses collègues. Le choix se porte sur Annie Laird, un tueur de la Mafia qu'on appelle " le Maître ", Zach Lyde, se chargeant de mener l'opération à bien.
Méthodique, " le Maître " décide d'espionner sa proie avant d'appâter : à l'aide de micros, il l'écoute pendant des heures entières, et l'observe. Annie est belle, Annie a un fils de 14 ans, Olivier, dont elle est folle, Annie façonne d'étranges sculptures qu'elle expose dans des galeries, mais sans succès. Lui acheter ses oeuvres et la menacer de tuer Olivier si elle refuse de coopérer, le plan est terrifiant, mais simple.
Trop peut-être, car Annie n'est pas une faible femme et c'est de sa force même que " le Maître " tombe peu à peu amoureux. Reste que le contrat doit être exécuté. Qui du " Maître " ou de la Jurée vaincra dans ce duel impitoyable, tel est le suspense auquel l'auteur soumet son lecteur avec rigueur. Dès la parution de son premier roman, La Saint-Valentin de l'homme des cavernes, George Dawes Green a été salué comme un des plus grands espoirs du roman policier américain.
Avec La Jurée, il signe une oeuvre maîtresse acquise par le producteur d'Hollywood Irwin Winkler (Raging Bull et Taxi Driver) et portée à l'écran par Brian Gibson d'après une adaptation de Ted Tally (scénariste du Silence des Agneaux), avec dans les rôles principaux Demi Moore et Alec Baldwin.