Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une histoire des bas-fonds et des marges de la société japonaise, aux franges de la criminalité et de la misère. Sur les profondeurs de ce " sous-bois...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Une histoire des bas-fonds et des marges de la société japonaise, aux franges de la criminalité et de la misère. Sur les profondeurs de ce " sous-bois social ", l'histoire s'est souvent refermée. Des parias d'autre autrefois, " gens souillés " et " non-humains ", aux laissés-pour-compte aujourd'hui des " cités du non-retour ", en passant par les soutiers du Grand Japon et par ce personnage du voyou (yakuza) qui, depuis plus de quatre siècles, fait régner un ordre marginal aux confins de la société admise et étend ses réseaux jusqu'aux milieux de la finance et du pouvoir : c'est tout un pan impressionnant et peu connu de l'histoire sociale du Japon qui se dessine. Misère et crime ne sont pas que les fleurs empoisonnées d'une civilisation. Ils sont aussi des formes d'une culture populaire, de son " fantastique ". Criminel ou miséreux deviennent de grandes figures du désenchantement du monde, de cet homme du refus qui hante la mémoire collective d'un peuple dont l'Occident célèbre trop souvent les vertus de soumission et de respect de l'ordre. Le Japon n'est pas seulement une société homogène et consensuelle. Son histoire montre, au contraire, qu'il fut, et reste, une société complexe et diverse, tiraillée de contestations, de conflits et de révoltes. Une diversité que l'histoire des habitants des espaces liminaires permet de mettre en lumière. Les marginaux du Japon ne sont pas de simples " exclus " de la modernisation industrielle. Ils forment des communautés héritières de sous-cultures séculaires. Philippe Pons en fait revivre les traditions et les métamorphoses au rythme des mutations de l'histoire du Japon moderne. Loin d'offrir de ces " peuples de l'ombre " une vision désincarnée, l'auteur dresse, en jouant sur les registres de l'historien et du sociologue, auxquels il mêle une familiarité personnelle de ces milieux, un tableau coloré de leurs mœurs. Une plongée originale dans un Japon inattendu qui nous conduit jusqu'à l'actualité la plus pointue.