Malatesta - Grand Format

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Henry de Montherlant - Malatesta.
Sigismond Pandolphe Malatesta, seigneur de Rimini, fut chef de guerre, poète, érudit, mécène, assassin, fol coureur et pourtant idolâtrant sa femme... Lire la suite
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Résumé

Sigismond Pandolphe Malatesta, seigneur de Rimini, fut chef de guerre, poète, érudit, mécène, assassin, fol coureur et pourtant idolâtrant sa femme Isotta, vivante incarnation de l'amour conjugal, assez frivole pour faire bâtir une église où il n 'y a que des symboles païens, assez grave pour vivre avec un crâne sur sa table, assez sacrilège pour être condamné au feu par le Saint-Office, assez religieux pour mourir en chrétien, en 1467, à cinquante et un ans.
C'est ce "loup intelligent" selon l'expression de Taine, que Montherlant nous montre, au cours de ses quatre actes, aux prises avec une époque violente et dangereuse qui n'est pas sans analogie avec celle que nous vivons. Le pape Paul II, second héros de la pièce, est lui-même divisé : chrétien sincère, si doux que son prédécesseur l'avait appelé "Notre-Dame de Pitié", obligé cependant de mener une politique terrible, sans cesse "voletant entre le ciel et la terre".

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/03/1948
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-024568-3
  • EAN
    9782070245680
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    88 pages
  • Poids
    0.23 Kg
  • Dimensions
    11,7 cm × 18,4 cm × 0,9 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Henry de Montherlant

Né le 21 avril 1896 à Paris, Henry de Montherlant était fils unique. Dès l'âge de neuf ans, il se découvrit une passion pour la littérature avec le roman de Sienkiewicz, Quo vadis ? Il serait écrivain et rien d'autre... Elève au collège Sainte-Croix de Neuilly, son amitié exaltée pour l'un de ses camarades lui valut d'être renvoyé. De cette passion d'adolescent naquirent "La Ville dont le prince est un enfant" et "Les Garçons".
Après la mort de sa mère, il s'engagea et fut gravement blessé en 1918. Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de "La Relève du matin", refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia "Le Songe" en 1922. A la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes.
Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée, Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des "Célibataires" qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses. En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)...
Elu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont "Les Garçons" en 1969. Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure.
Le culte du moi aboutit, dans les dernières oeuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui. Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.

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