Le récit d'un homme qui a publié un poème dans une revue de chasse sert de prologue. Suite à cette publication un homme lui écrit après s'être reconnu dans ce texte, il lui fait ensuite parvenir trois lettres écrites par trois femmes à son attention. Le roman devient épistolaire, d'une maîtrise saisissante, par petites touches, l'auteur nous laisse entrevoir, entre les lignes, un drame profond. Une fille, une mère adultérine, une femme trompée, chacune à leur tour écrivent au chasseur pour exprimer leur dégoût, leur haine ou leur amour coupable. Chaque lettre s'articule avec
l'autre de manière complexe pour raconter l'histoire d'une transgression, d'un amour voué à l'échec ; les sentiments exprimés sont d'une force déferlante, mais l'écriture apporte une maîtrise, une retenue subtile. Le texte est très court, moins d'une centaine de pages, mais il parvient à exprimer tellement de choses. J'y vois aussi un versant noir qui répondrait à la nouvelle de Tchekhov "La dame au petit chien".
Le fusil de chasse
Le récit d'un homme qui a publié un poème dans une revue de chasse sert de prologue. Suite à cette publication un homme lui écrit après s'être reconnu dans ce texte, il lui fait ensuite parvenir trois lettres écrites par trois femmes à son attention. Le roman devient épistolaire, d'une maîtrise saisissante, par petites touches, l'auteur nous laisse entrevoir, entre les lignes, un drame profond. Une fille, une mère adultérine, une femme trompée, chacune à leur tour écrivent au chasseur pour exprimer leur dégoût, leur haine ou leur amour coupable. Chaque lettre s'articule avec l'autre de manière complexe pour raconter l'histoire d'une transgression, d'un amour voué à l'échec ; les sentiments exprimés sont d'une force déferlante, mais l'écriture apporte une maîtrise, une retenue subtile. Le texte est très court, moins d'une centaine de pages, mais il parvient à exprimer tellement de choses. J'y vois aussi un versant noir qui répondrait à la nouvelle de Tchekhov "La dame au petit chien".