Voilà ! Je suis allée au bout de cette longue histoire. Beaucoup de contradictions quant à mon ressenti par rapport à ce roman de Douglas Kennedy.
Avec Cet instant-là, j’essayais d’entrer dans son univers, mes précédentes tentatives s’étant révélées vaines (Cinq jours et Murmurer à l’oreille des femmes). Evidemment, l’impression grandissante de passer à côté de cet auteur me taraude. On m’en a tant fait l’éloge.
Cet instant-là est l’histoire d’un amour passionné et tragique qui prend sa source dans l’Histoire avec un grand H. Une sorte de reconstitution
historique qui se situe principalement en Allemagne dans le Berlin au temps du Mur.
Thomas, écrivain, la cinquantaine, reçoit simultanément au courrier les documents par lesquels son épouse demande le divorce et un paquet posté d’Allemagne qui contient les cahiers intimes de Petra, son seul grand amour. A la lecture de ces cahiers, on est alors plongé dans les souvenirs de Thomas au cœur de cette histoire d’amour qui prend naissance durant la Guerre Froide. Thomas est à Berlin en vue d’écrire un récit de voyage. Pour pouvoir vivre sur place, il trouve un job dans une radio de propagande américaine où il rencontre Petra, réfugiée à l’ouest. Entre eux, c’est le coup de foudre et la naissance d’une grande histoire d’amour toute en sincérité.
Beaucoup de thèmes sont abordés avec justesse par Douglas Kennedy : Guerre Froide, espionnage, totalitarisme, loyauté, trahison, Stasi... On ne peut que saluer le travail de recherche documentaire de l’auteur ainsi que l’intrigue qui, quand elle démarre enfin, se dévore ou devrais-je dire, vous dévore.
A l’inverse, l’auteur fait preuve d’une certaine mièvrerie lorsqu’il dépeint les sentiments de ses protagonistes. L’amour entre Thomas et Petra, notamment est décrit de façon très, trop romantique, trop rose pâle. C’est quelque chose qui m’a beaucoup gêné dans la lecture et ça contraste de façon saisissante avec l’intrigue et le contexte historique lourd et difficile du reste du texte.
De même, il y a de nombreux passages interminables, des longueurs assommantes qui n’apportent rien d’essentiel à l’histoire. C’est vraiment dommage car, en ce qui me concerne, j’ai été à la limite d’abandonner à plusieurs reprises, avant d’avoir enfin atteint le moment où l’intrigue démarre. C’aurait été dommage de passer à côté pourtant…
Pour conclure, je dirais que ce livre se mérite. Il faut être courageux pour aller au bout. J’y suis arrivée et je m’en félicite car j’ai refermé ce roman il y a quelques jours et il continue de faire son effet dans mes pensées, la petite histoire dans la grande Histoire est magnifique, bouleversante. C’est finalement puissant et très attachant.
Une histoire dans l'Histoire
Voilà ! Je suis allée au bout de cette longue histoire. Beaucoup de contradictions quant à mon ressenti par rapport à ce roman de Douglas Kennedy.
Avec Cet instant-là, j’essayais d’entrer dans son univers, mes précédentes tentatives s’étant révélées vaines (Cinq jours et Murmurer à l’oreille des femmes). Evidemment, l’impression grandissante de passer à côté de cet auteur me taraude. On m’en a tant fait l’éloge.
Cet instant-là est l’histoire d’un amour passionné et tragique qui prend sa source dans l’Histoire avec un grand H. Une sorte de reconstitution historique qui se situe principalement en Allemagne dans le Berlin au temps du Mur.
Thomas, écrivain, la cinquantaine, reçoit simultanément au courrier les documents par lesquels son épouse demande le divorce et un paquet posté d’Allemagne qui contient les cahiers intimes de Petra, son seul grand amour. A la lecture de ces cahiers, on est alors plongé dans les souvenirs de Thomas au cœur de cette histoire d’amour qui prend naissance durant la Guerre Froide. Thomas est à Berlin en vue d’écrire un récit de voyage. Pour pouvoir vivre sur place, il trouve un job dans une radio de propagande américaine où il rencontre Petra, réfugiée à l’ouest. Entre eux, c’est le coup de foudre et la naissance d’une grande histoire d’amour toute en sincérité.
Beaucoup de thèmes sont abordés avec justesse par Douglas Kennedy : Guerre Froide, espionnage, totalitarisme, loyauté, trahison, Stasi... On ne peut que saluer le travail de recherche documentaire de l’auteur ainsi que l’intrigue qui, quand elle démarre enfin, se dévore ou devrais-je dire, vous dévore.
A l’inverse, l’auteur fait preuve d’une certaine mièvrerie lorsqu’il dépeint les sentiments de ses protagonistes. L’amour entre Thomas et Petra, notamment est décrit de façon très, trop romantique, trop rose pâle. C’est quelque chose qui m’a beaucoup gêné dans la lecture et ça contraste de façon saisissante avec l’intrigue et le contexte historique lourd et difficile du reste du texte.
De même, il y a de nombreux passages interminables, des longueurs assommantes qui n’apportent rien d’essentiel à l’histoire. C’est vraiment dommage car, en ce qui me concerne, j’ai été à la limite d’abandonner à plusieurs reprises, avant d’avoir enfin atteint le moment où l’intrigue démarre. C’aurait été dommage de passer à côté pourtant…
Pour conclure, je dirais que ce livre se mérite. Il faut être courageux pour aller au bout. J’y suis arrivée et je m’en félicite car j’ai refermé ce roman il y a quelques jours et il continue de faire son effet dans mes pensées, la petite histoire dans la grande Histoire est magnifique, bouleversante. C’est finalement puissant et très attachant.