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Quand on commence à s'intéresser à des artistes comme Marcel
Duchamp ou Francis Picabia, difficile ensuite de décrocher. Leursoeuvres sont addictives. Et c'est sans modération. Au début des
années 1990, j'ai eu la chance de travailler sur leurs écrits, sur
proposition de Martine Courtois (Merci à elle). Depuis le
compagnonnage n'a cessé. Avec ses hauts et ses bas, vous savez ce
que c'est. mais avec une indéfectible fidélité.
Alors quand Carole
Boulbès publie en 1998 Picabia, le saint masqué chez
Jean-Michel Place, on n'est pas indifférent. Mais surtout, c'est
elle qui reprend en 2002 et en 2005 à Mémoire du livre l'édition
des Poèmes et des Ecrits critiques de
Picabia (je me souviens d'avoir travaillé sur le papier épais
blanc cassé de la première édition Belfond, celle du regretté
Olivier Revault d'Allonnes). Carole Boulbès (Lien -> http://caroleboulbes.blogspot.com/) est historienne et critique d'art.
Spécialiste de Dada, elle écrit également sur les artistes
contemporains.
Plutôt que de me proposer une série d'articles, ou
le fruit d'une réflexion en cours, Carole Boulbès (Lien -> http://www.archivesdelacritiquedart.org/outils_documentaires/critiques_d_art/218/bibliographie) a tenté autre
chose. Une petite fiction théorique pour décrire quelques problèmes
de méthodologie de recherche. Le voyage à Syracuse s'enroule
autour d'un cahier, d'une recherche, se perd dans l'incertitude,
butte contre son propre question et tente de trouver une réponse.
La recherche est dans la tentative, la tentation.