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Un nouveau roman, et comme toujours dans les livres de Pierre Arnoux, le cour en est l'âme humaine. Livres du Terroir, de l'histoire ou de l'amour, les ouvres de l'auteur s'installent toujours dans le cour. Et au cour de l'âme humaine, Pierre Arnoux s'interroge encore et toujours. Dans ce dernier livre, le vertige amoureux de Florent, éperdu d'inquiétude en recherche d'une « intangible quiétude » et l'innocente fraîcheur de Deborah « comme le plus beau matin du monde » se contemplent.
L'émotion s'éveille doucement au long des pages d'un style délicat. Les mots frémissent « d'une odeur de pain d'épice au miel », on en goutte la saveur. Mais l'amour est-il « un rêve bleui que l'on fait à vingt ans » ? Suffira-t-il à briser une barrière sociale bien établie ? L'amour est-il de chair ou de cour ? « Au commencement était le ciel », Deborah fécondera le cour de Florent, mais d'un monde à un autre, y aura-t-il une passerelle ? Retrouver un livre de Pierre Arnoux, c'est redécouvrir l'essentiel qu'est l'émotion « du vertige du risque d'aimer ».