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1969. Espion chevronné, membre surdoué des services secrets de Sa Majesté, James Bond célèbre ses quarante-cinq ans avec une mission peu ordinaire : mettre un terme à la guerre civile qui déchire le Zanzarim, petit pays d'Afrique occidentale. Aidé par la ravissante Grâce mais piégé par les forces rebelles, il est grièvement blessé. Dès lors, il ignore les ordres de M, son énigmatique patron. Poussé par un désir téméraire de vengeance, il s'engage en solitaire dans une folle aventure, qui l'emmène à Washington.
Il y découvre un réseau d'intrigues géopolitiques et devient le témoin d'autres atrocités.
007 tient sa revanche. Mais aura-t-il vraiment raison de son ennemi, l'homme aux deux visages ?
William Boyd, né à Accra (Ghana) en 1952, a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l'auteur de cinq recueils de nouvelles, récits ou essais, et de douze autres romans abondamment couronnés.
Avec sa femme, il partage son temps entre la Dordogne et Chelsea, à deux pas de l'adresse londonienne de James Bond.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Christiane Besse
" Un triomphe ! Bond est de retour. " The Observer
" Il faut bien du courage pour endosser l'habit de Ian Fleming. William Boyd s'en tire à merveille. " The Independant
" Une brillante imitation, qui surpasse parfois l'original ! " Robert McCrum
" Le suspense nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.
Mission accomplie ! " Financial Times
Un classique de Bond
Sensible au charme de James Bond et adepte de la plume de William Boyd, je ne pouvais que succomber à l’envie de lire Solo.
L’auteur a parfaitement respecté l’univers de Ian Fleming, même peut-être un peu trop car on tombe inévitablement sur le scénario classique d’une aventure de James Bond. Et le suspense s’en trouve réduit.
Même si le Bond de William Boyd est un peu plus humain et vieillissant ( mais c’était un peu le cas aussi dans Skyfall), il est toujours aussi impeccable, séducteur, amateur de belles voitures, de femmes sexy et de bons alcools.
Il oscille une fois de plus entre deux femmes ravissantes, la combattante à la plastique irrésistible mais aux objectifs incertains et la superbe femme plus calme pour le repos du guerrier.
Kobus a ici le rôle classique du méchant avec un visage défiguré et ce goût pour l’atrocité.
Toutefois, le scénario qui nous plonge dans un pays fictif africain, le Zanzarim est bien ficelé et met en évidence les problèmes récurrents entre les Occidentaux et le continent africain.
Le pétrole découvert sur le territoire d’une tribu minoritaire, les Fakassa, est convoité par le pays dirigé par les Lowele ce qui engendre une guerre tribale. Les pays occidentaux intéressés par ce pétrole plus facile à raffiner n’hésitent pas à jouer avec l’illégalité et la malfaisance pour s’ingérer dans ce conflit.
James Bond, envoyé par le Royaume-Uni pour affaiblir le chef fakassa, écoutera aussi sa sensibilité, jouera de son génie militaire, luttera contre les pouvoirs des sorciers, agira en solo pour comprendre les enjeux de chaque camp.
Une lecture rythmée, agréable dans l’univers habituel de Bond.