Après avoir adoré Smog of Germania, je ne pouvais pas rater Scents of Orient, enfin !
Dans Smog of Germania, Marianne Stern plantait son action en Allemagne, un pays en pleine sénilité et gouverné par un fou. Dans Scents of Orient, nous nous dirigeons vers les colonies britanniques indiennes, avec la guerre en arrière-fond. Marianne Stern décrit avec talent ces paysages déserts et cette ambiance coloniale, tout en y intégrant avec énormément de talent et de finesse des éléments Steampunk, tel les automates, les aéronefs et autres créations des orfèvres.
Le personnage principal
va être celui de Lord Archibald Nelson, le gouverneur de la British East India. Il gouverne d’une main exemplaire afin de remplir au mieux la mission confié par la Couronne. A côté de cela, il a de nombreuses aventures avec des hommes, ce qui est toléré au vu de ses résultats, il aime prendre soin de son apparence, et réussit à vivre plus ou moins tranquillement. Jusqu’au jour où il va être pris dans un complot de taille… Le capitaine Clive et la duchesse Elzebeth sont particulièrement intrigants et malfaisants, spécialement la duchesse qui est une espionne vicieuse et sans pitié. Son élève, Charles de Bellecourt, est un Français aux intentions obscures.
Et que cherche tout ce petit monde ? Eh bien, ce serait plutôt un « qui » ! En effet, toutes ces personnes sont à la recherche de Herr Maxwell, cet intrigant orfèvre allemand que l'on a déjà eu l'occasion de rencontrer dans Smog of Germania. Et je dois dire que je suis ravie de le retrouver ici ! Même si Maxwell n’est pas très visible ou le personnage le plus présent physiquement, c’est quand celui que l’on voit le plus malgré tout. Que ce soit parce que ses créations mécaniques (des chauve-souris, des tournesols, un corbeau) ou parce que toutes les conversations tournent autour de lui.
Toutes ces relations et interactions entre les différents personnages sont vraiment savoureuses et très bien décrites, que ce soit dans l’amour, la haine, ou la fidélité, toutes teintés de jalousie, de ressentiment ou de regret. Mais, malgré tout, tout les personnages – à l’exception d’Elzebeth – sont sincères dans leurs sentiments et ressentent véritablement, que ce soit en positif ou en négatif.
La fin de Scents of Orient s’apparente à un feu d’artifice : tout les personnages se retrouvent, toutes les intrigues sont révélées au grand jour, et les secrets explosent. Il reste malgré tout des questions sans réponses : par exemple, qu’est devenu Jérémiah, pourquoi les chemins des deux frères se sont séparés, avons-nous vraiment fini avec Maxwell ? Bref, encore des questions, et j’espère que nous en saurons plus dans le troisième tome, Realm of Broken Faces !
Vraiment bon !
Après avoir adoré Smog of Germania, je ne pouvais pas rater Scents of Orient, enfin !
Dans Smog of Germania, Marianne Stern plantait son action en Allemagne, un pays en pleine sénilité et gouverné par un fou. Dans Scents of Orient, nous nous dirigeons vers les colonies britanniques indiennes, avec la guerre en arrière-fond. Marianne Stern décrit avec talent ces paysages déserts et cette ambiance coloniale, tout en y intégrant avec énormément de talent et de finesse des éléments Steampunk, tel les automates, les aéronefs et autres créations des orfèvres.
Le personnage principal va être celui de Lord Archibald Nelson, le gouverneur de la British East India. Il gouverne d’une main exemplaire afin de remplir au mieux la mission confié par la Couronne. A côté de cela, il a de nombreuses aventures avec des hommes, ce qui est toléré au vu de ses résultats, il aime prendre soin de son apparence, et réussit à vivre plus ou moins tranquillement. Jusqu’au jour où il va être pris dans un complot de taille… Le capitaine Clive et la duchesse Elzebeth sont particulièrement intrigants et malfaisants, spécialement la duchesse qui est une espionne vicieuse et sans pitié. Son élève, Charles de Bellecourt, est un Français aux intentions obscures.
Et que cherche tout ce petit monde ? Eh bien, ce serait plutôt un « qui » ! En effet, toutes ces personnes sont à la recherche de Herr Maxwell, cet intrigant orfèvre allemand que l'on a déjà eu l'occasion de rencontrer dans Smog of Germania. Et je dois dire que je suis ravie de le retrouver ici ! Même si Maxwell n’est pas très visible ou le personnage le plus présent physiquement, c’est quand celui que l’on voit le plus malgré tout. Que ce soit parce que ses créations mécaniques (des chauve-souris, des tournesols, un corbeau) ou parce que toutes les conversations tournent autour de lui.
Toutes ces relations et interactions entre les différents personnages sont vraiment savoureuses et très bien décrites, que ce soit dans l’amour, la haine, ou la fidélité, toutes teintés de jalousie, de ressentiment ou de regret. Mais, malgré tout, tout les personnages – à l’exception d’Elzebeth – sont sincères dans leurs sentiments et ressentent véritablement, que ce soit en positif ou en négatif.
La fin de Scents of Orient s’apparente à un feu d’artifice : tout les personnages se retrouvent, toutes les intrigues sont révélées au grand jour, et les secrets explosent. Il reste malgré tout des questions sans réponses : par exemple, qu’est devenu Jérémiah, pourquoi les chemins des deux frères se sont séparés, avons-nous vraiment fini avec Maxwell ? Bref, encore des questions, et j’espère que nous en saurons plus dans le troisième tome, Realm of Broken Faces !